Santé
Importation de produits

Valsartan – Bijoux ions négatifsGouqi
Riz contenant des OGMMélamineJouetsOrigine animale

Rappel de lots à titre préventif de Valsartan Spirig HC et Co-Valsartan Spirig HC

L’Institut suisse des produits thérapeutiques, Swissmedic, demande le rappel de tous les lots de ces comprimés pelliculés, jusqu’au niveau du détaillant en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein. La cause en est la présence possible d’une impureté liée à la fabrication du principe actif utilisé, le valsartan, prescrit dans le traitement de l’hypertension ou de l’insuffisance cardiaque. Tous les médicaments contenant ce principe actif du fabricant Zhejiang Huahai Pharmaceutical sont actuellement contrôlés. Il existe un risque que des lots aient été contaminés pendant le procédé de fabrication par de la N-Nitroso-diméthylamine, une substance probablement cancérigène.

Voir les communiqués du 6 juillet 2018 en allemand, en français, en italien et en anglais de Swissmedic, ainsi que les annonces du 11 juillet 2018 précisant les préparations touchées auprès des 4 fournisseurs concernés, à savoir Spirig HealthCare, Axapharm, Helvepharm et Mepha Pharma.
(12 juillet 2018)

Des « bijoux ions négatifs » vendus en Suisse sont radioactifs

Une petite quantité de poudre minérale contenant des valeurs élevées en uranium et thorium naturellement radioactifs a été importée en Suisse par une entreprise. Ce type de poudre provenant de Chine est vendue dans le commerce sous l’appellation de poudre contenant des ions négatifs, mais sans aucune mention de ses propriétés radioactives. À partir de cette poudre, des bijoux vendus sous l’appellation de «bijoux ions négatifs» ont été confectionnés et vendus sous forme de colliers, bracelets ou boucles d’oreilles à quelque 220 clients.
Ces bijoux génèrent un rayonnement nocif pour les cellules de la peau et de l’épiderme. Ils doivent être éliminés de manière spécifique et ne doivent en aucun cas être éliminés comme déchets ménagers. C’est pourquoi l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a contacté tous les clients connus pour les informer sur ces bijoux. Ils ont la possibilité jusqu’au 30 juin de les envoyer gratuitement à l’OFSP qui se chargera de leur élimination correcte.

Voir informations de l’OFSP en allemand et en français.
(8 mai 2018)

Gouqi 枸杞

Le gouqi est la baie du lyciet commun (Lycium barbarum) et du lyciet de Chine (Lycium chinense). Souvent appelée, baie de «goji».

  • Baies de gouqi – trop de soufre et irradiées
    L’Office pour la protection des consommateurs du canton d’Argovie a analysé des baies provenant de huit marques différentes ainsi qu’un jus, des pastilles et un thé à base de ce fruit. Sept échantillons posent des problèmes. Les autorités argoviennes ont même interdit deux types de baies séchées car elles ont été soumises à des rayons radioactifs. Cinq types de baies contenaient par ailleurs trop de soufre, dans un cas même sept fois plus que la dose maximale autorisée.
    Communiqué (pdf, 1 p., 21 kb) et rapport (pdf, 2 p., 133 kb).
    (10 février 2010)

Riz contenant des OGM

  • OGM interdits découverts dans des magasins asiatiques en Argovie
    Les analyses de l’Office cantonal de défense des consommateurs ont révélé que deux sortes de pâtes au riz contenaient le Bt63, prohibé sur toute la planète. Ces produits proviennent de Chine et de Thaïlande. Ils ont été importés de Grande-Bretagne ou de Chine. Ils ont été retirés de la vente. Communiqué (pdf, 1 p., 18 kb) et rapport (pdf, 4 p., 283 kb).
    (10 septembre 2009)

Mélamine

La mélamine ou exactement le formaldéhyde de mélamine fait partie de la famille des résines aminées dérivées de l’urée, de la thio-urée et des cyanamides (voir notice Wikipédia). Ce produit est parfois introduit frauduleusement dans des aliments (lait, friandises, biscuits, etc.) pour faire croire à une teneure plus élevée en protéines.

À partir de mai 2008, des nourrisons chinois sont frappés par des problèmes rénaux, quatre décèderont dans les semaines suivantes (cas graves de lithiase urinaire). Des grandes compagnies commercialisant du lait sont accusées, dont Sanlu, Yili et Mengniu. D’autres entreprises, parmi elles Nestlé, sont également mises en cause. Il faut toutefois distinguer l’adjonction criminelle de la mélamine de la présence de celle-ci sous forme de traces.

« Des traces de mélamine sont souvent retrouvées dans les produits alimentaires industriels, en raison de contaminations minimes soit pendant l’élaboration soit au contact de l’emballage.
Des quantités de l’ordre de 2,5 ppm sont fréquemment retrouvées. Elles constituent un « bruit de fond » et correspondent au seuil de détection utilisé dans de nombreux pays. » [source : Santé publique France, France, 14 octobre 2008]

Ci-dessous, vous trouvez des informations données par Nestlé en réaction aux décisions prises par les instances de Chine, de Hongkong et de Taiwan, ainsi que celles des autorités sanitaires suisses.

  • Mélamine – Suivi des contrôles par l’OFSP
    En Suisse, aucun produit contenant de la mélamine et présentant un réel danger pour la santé n’a été trouvé à ce jour. Quelques produits qui en avaient de petites quantités ont été retirés de la vente. Les analyses dans les laboratoires cantonaux se poursuivent, et l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) continue d’observer la situation.
    Voir les résultats de novembre 2008 en allemand (pdf, 2 p., 63 kb), en français (pdf, 2 p., 63 kb) et en italien (pdf, 2 p., 63 kb).
    (24 novembre 2008)
  • Directive n° 14 – Sur le contrôle des denrées alimentaires susceptibles de contenir de la mélamine
    En allemand (pdf, 4 p., 48 kb), en français (pdf, 3 p., 85 kb) et en italien (pdf, 3 p., 54 kb).
    Cette directive, adressée aux instances de contrôle, rappelle :

– « Les importations de lait et de produits laitiers originaires de Chine ne sont pas autorisées vers l’Union européenne (UE) et la Suisse. Il n’est toutefois pas exclu que certains produits composés contenant à la fois des ingrédients d’origine non animale et des ingrédients à base de lait transformé en prove-nance de Chine aient atteint les marchés de l’UE ou de la Suisse. »- « Pour limiter les risques sanitaires que pourrait induire la présence de mélamine dans des produits composés, la Commission européenne s’est fondée sur l’évaluation rendue par l’Autorité européenne 2/3 de sécurité des aliments (EFSA)1. Elle a ainsi arrêté la décision 2008/757/CE2, qui a été remplacée par la décision 2008/798/CE le 14 octobre dernier. Cette dernière dispose que tout produit dont la teneur en mélamine est supérieure à 2,5 mg/kg est immédiatement détruit. »Et précise entre autres choses :
– « 1. Aliments composés susceptibles de contenir du lait ou des produits laitiers originaires ou expédiés de Chine Les autorités fédérales d’exécution (autorités douanières) et les autorités cantonales chargées de l’exécution du droit des denrées alimentaires sont tenues de procéder à des contrôles ci-blés des lots de produits de ce type. Par contrôles ciblés, on entend à la fois des contrôles documentaires, des contrôles d’identité ainsi que des contrôles physiques (analyses de labo-ratoire y compris) en vue de détecter la présence éventuelle de mélamine. De tels contrôles doivent également être effectués à l’intérieur du pays. Les produits présentant une teneur en mélamine supérieure à 2,5 mg/kg ne peuvent être re-mis au consommateur. Les lots pour lesquels il existe une suspicion fondée du dépassement de la valeur peuvent être séquestrés à titre préventif jusqu’à ce que les résultats des analyses de laboratoire soient connus (art. 30, al. 2, LDAl). »

– « 3. Autres aliments riches en protéines Des échantillons doivent également être prélevés sur les denrées alimentaires riches en pro-téines originaires ou expédiées de Chine ou d’autres pays d’Asie. Les produits présentant une teneur en mélamine supérieure à 2,5 mg/kg ne peuvent être remis au consommateur. »
(6 novembre 2008)

  • Mélamine dans les aliments en provenance de Chine – Situation actuelle en Suisse
    Différents produits fabriqués en Chine contenant du lait en poudre ont été vérifiés concernant leur teneur en mélamine. Jusqu’alors, des traces de mélamine ont été détectées dans deux sortes de biscuits et dans des caramels. Pour l’heure, les autorités sanitaires suisses estiment que la santé de la population n’est pas menacée.
    Communiqué de l’Office fédéral de la santé publique du 13 octobre 2008, en allemand (pdf, 2 p., 40 kb) et en français (pdf, 2 p., 53 kb) .
    (13 octobre 2008)
  • Aucun lait frelaté n’entre dans la composition des produits laitiers de Nestlé en Chine
    Prise de position du 21 septembre 2008 de la multinationale, complétée par celle du 22 septembre, laquelle fait suite à la détection de mélamine dans un de ses produits (Dairy Farm UHT Pure Milk, 1,4 ppm) par le Centre for Food Safety de Hongkong (voir liste, pdf, 4 p., 185 kb).
    (21 septembre 2008)

Jouets

  • Jouets en provenance de Chine : résultats des analyses effectuées à la frontière. En août dernier, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a mis en place une campagne d’analyses sur les jouets importés en Suisse. Les résultats de cette campagne montrent que la grande majorité des échantillons étaient conformes à la législation
    Communiqué de l’OFSP du 22 novembre 2007 en allemand, français et italien.
  • Mise en garde contre les perles magiques « Bindeez ». Ces derniers jours, des intoxications dues à l’ingestion de ces perles ont frappé les Etats-Unis et l’Australie. Les investigations menées par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) ont révélé que ce set de bricolage a été mis dans le commerce en Suisse également. L’OFSP met en garde contre l’utilisation de ce jouet.
    Communiqué de l’OFSP du 14 novembre 2007 en allemand, français et italien.

Produits d’origine animale

1. Aliments pour animaux : gluten de maïs retiré du commerce

Communiqué du 26 juin 2007 de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG)

« Le Contrôle officiel des aliments pour animaux de la station de recherche Agroscope Liebefeld-Posieux ALP a découvert que de la marchandise falsifiée en provenance de Chine avait été introduite en Suisse. Certains exportateurs chinois ont fait passer des lots de mélange de sous-produits céréaliers contenant de l’urée pour du gluten de maïs. Si l’urée n’est autorisée que pour l’alimentation des ruminants, ses substances dérivées, la mélamine et l’acide cyanurique, également trouvées dans certains échantillons, sont interdites en alimentation animale. ALP a fait bloquer les lots douteux.

Dans le cadre du Contrôle officiel des aliments pour animaux, la station de recherche Agroscope Liebefeld-Posieux ALP a découvert que parmi les 63 échantillons de gluten de maïs prélevés par ses inspecteurs, 11 échantillons n’en étaient pas. Il s’agissait en revanche d’un mélange de sous-produits céréaliers, principalement de blé, dans lequel de l’urée, notamment, avait été ajoutée en quantité élevée. Selon les recherches conduites par ALP, l’ajout de cette substance a atteint jusqu’à 15% pour obtenir au bout du compte un taux de protéine brute d’environ 60%, comme attendu dans le gluten de maïs.

Deux substances non autorisées: la mélamine et l’acide cyanurique
De plus, quatre échantillons contenaient non seulement de l’urée mais également des dérivés de l’urée, la mélamine ainsi qu’une substance apparentée, l’acide cyanurique. Ces deux substances ne sont pas autorisées en alimentation animale.

2’500 tonnes importées
Cette tricherie porte sur environ 2’500 tonnes de gluten de maïs importé en Suisse au cours des six derniers mois. Grâce aux investigations d’ALP et en collaboration avec la filière des aliments pour animaux, les lots douteux se trouvant sur le marché en Suisse ont été identifiés et bloqués. Selon les substances présentes, ceux-ci seront soit à nouveau autorisés pour l’alimentation des ruminants avec un étiquetage adéquat, soit détruits ou réexportés. Certains aliments composés contenant cette matière première falsifiée ont été retirés du marché. A noter qu’une grande partie de ces aliments avait déjà été affouragée avant la découverte de la falsification. Toutefois, sur la base de l’évaluation des risques de l’European Food Safety Authority (EFSA)1 et de la Food and Drug Administration (FDA)2 de même que des teneurs décelées jusqu’à maintenant, on peut exclure tout danger pour la santé des consommateurs-trices.

Le 80% du gluten de maïs provient de Chine
Le gluten de maïs est une matière première riche en protéine (60% environ de protéine brute), appréciée dans l’alimentation des ruminants et des volailles. Il n’est pas produit en Suisse. Uniquement importé, il provenait par le passé avant tout des Etats-Unis. Cependant, la question des OGM dans les aliments pour animaux a fait que la Suisse s’est tournée vers un autre exportateur. La Chine est ainsi devenue le principal fournisseur, avec plus du 80% des 50’000 tonnes de gluten de maïs importées annuellement.

L’urée n’est autorisée que pour les ruminants
L’urée est un additif nutritionnel autorisé uniquement pour l’alimentation des ruminants. Dans l’alimentation des porcs et de la volaille, cette substance peut conduire à une surcharge rénale.

Nombreux pays touchés
La tricherie ne concerne pas seulement le gluten de maïs mais également des glutens de blé et de riz. Par chance, ceux-ci ne sont que peu voir pas importés en Suisse. Outre la Suisse, de très nombreux pays dont les Etats-Unis et l’Afrique du Sud sont concernés par cette vague d’importations de matières premières chinoises falsifiées.

Aliments pour chats et chiens
En mars dernier, un fabricant américain avait volontairement retiré 90 aliments pour animaux de compagnie. ALP avait constaté qu’aucun de ces produits n’avaient été commercialisés en Suisse, mais avait cependant décidé d’entreprendre des recherches supplémentaires. De ces approfondissements, il ressort que certains aliments pour chiens importés des Etats-Unis contiennent des teneurs en ces substances non autorisées nettement supérieures aux valeurs limites provisoirement recommandées par l’ EFSA. Le rappel des charges d’aliments concernées a été exigé.

1 EFSA: Autorité européenne de sécurité des aliments
2 FDA: Administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments »

2. Présence d’antibiotiques constatée en 2002

Le comité vétérinaire permanent de l’Union européenne décide une suspension des importations de produits d’origine animale en provenance de Chine – le communiqué de presse du 25 janvier 2002 (pdf, 2 p., 8 kb) . Il précise que « les produits chinois concernés par l’interdiction sont les viandes de lapin et de volaille, le miel, les mollusques, les crustacés, les crevettes congelées et les aliments pour animaux de compagnie ». En revanche, « les produits de la pêche en haute mer (à l’exception des crustacés) et les boyaux ».
En outre, « des résidus de chloramphénicol ont été trouvés dans des échantillons de crevettes importées de Chine. La présence de chloramphénicol dans les aliments constitue un risque potentiel pour la santé humaine. Il s’agit d’un antibiotique puissant à spectre large, dont l’UE a interdit l’utilisation chez les animaux producteurs d’aliments depuis 1994. Il est utilisé en médecine humaine uniquement pour traiter des cas graves ».
[Sur le chloramphénicol, la notice de BIAM (en français).

Importations en provenance de Chine, denrées alimentaires d’origine animale: renforcement des contrôles
Communiqué du 5 février 2002 (pdf, 2 p., 7 kb) de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et de l’Office vétérinaire fédéral (OFV).

Par ailleurs, deux usines de la province du Shandong ne figurent plus sur la liste des entreprises de transformation approuvées par l’OVF. Cette décision a été prise en novembre 2001 à la suite d’inspections qui ont mis en évidence une hygiène insuffisante. (Le Temps, 19.2.2002)

En date du 22 février 2002, la Coop a décidé de retirer « immédiatement le poulet chinois de son assortiment » (pdf, 2 p., 8 kb) Des analyses effectuées par le laboratoire cantonal de Bâle a révélé une teneur en anbiotiques thérapeutiques qui dépassent la valeur limite prescrite par la loi. Les articles incriminés et ceux à base de viande de poulet provenant de Chine sont retirés des rayons.

Par un communiqué du 25.2.2002, l’Union suisse des paysans « exige la limitation des importations de volaille en provenance de Chine » (de/fr, pdf, 1 p., 7 kb).

Le 26, la Migros, après des contrôles faits par le laboratoire cantonal de Zurich, retire de la vente la viande de volaille (pdf, 1 p., 6 kb), à cause de la présence d’antibiotiques thérapeutiques, bien que la teneur soit inférieure à la valeur-limite.

Le 27, l’Office vétérinaire fédéral et l’Office fédéral de la santé publique décident d’interdire toute importation de poulet en provenance de Chine et exigent un certificat officiel d’innocuité
Communiqué (pdf, 1  p., 18 kb).

Des analyses complémentaires effectuées par deux laboratoires cantonaux (Bâle et Zurich) sur du poulet venant de Chine ont révélé la présence d’antibiotiques dans 38 des 62 échantillons étudiés. Des résidus d’enrofloxacine ont été découverts dans 29 d’entre eux, alors que le chloramphénicol a été décelé dans quatre autres (Téléjournal.ch, 5 mars 2002).

La Chine interdit la production du chloramphénicol (ats/NZZ, 11 mars 2002).

Le 3 avril 2002, après analyse et renforcement des mesures de précaution, une levée partielle de la restriction d’importation a été décidée: « Au vu des résultats, il n’est plus justifié de saisir l’ensemble des lots à la frontière. Les fournisseurs dont les produits n’ont pas fait l’objet d’une réclamation peuvent à nouveau importer leur marchandise en Suisse; en revanche, pour d’autres fournisseurs, l’interdiction d’importation est maintenue. »
Voir à ce sujet le communiqué (pdf, 2 p., 8 kb) de l’Office vétérinaire fédéral (OVF) et l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), ainsi que les questions – réponses (pdf, 2 p., 8 kb) à ce sujet.
A signaler que 96,2% des échantillons testés étaient conformes aux exigences légales [sur un total de 292 échantillons venant de 13 pays différents (dont 132 chinois), 11 (7 venant de Chine) présentaient des résidus d’antibiotiques (chloramphénicol et enrofloxacine) en quantité supérieure à la valeur limite].

Le gouvernement neuchâtelois critique les mesures prises par la la Confédération, les jugeant«inadéquates». Il estime que les contrôles effectués par les autorités fédérales n’ont pas permis de déceler la présence d’antibiotiques dans la volaille chinoise importée. Ce sont les laboratoires cantonaux qui ont mis en évidence le problème. Le gouvernement neuchâtelois juge «qu’il est primordial de prendre toutes les mesures utiles afin que le consommateur puisse accorder une pleine confiance aux autorités chargées des contrôles ».
Communiqué du Conseil d’Etat neuchâtelois du 10 avril 2002 (pdf, 1 p., 86 kb), voir aussi Le Temps/AP du 11 avril 2002).

L’Office vétérinaire fédéral lève l’interdiction début juillet 2002.

Cependant, le 12 août 2002, l’Office fédéral de la santé publique et l’Office vétérinaire fédéral publient le communiqué suivant: Présence de nitrofuranes dans des denrées alimentaires d’origine animale: les autorités intensifient les mesures de protection (pdf, 2 p., 17 kb) . Ces organismes précisent qu' »une nouvelle méthode d’analyse permet désormais de détecter non seulement la présence de résidus d’antibiotiques de la famille des nitrofuranes, mais également celle de leurs métabolites. (…) Des métabolites des nitrofuranes ont ainsi été décelés dans des aliments en provenance de plusieurs abattoirs chinois; en revanche, la recherche de ces substances dans des prélèvements venant d’autres pays (Allemagne, France, Hongrie) s’est avérée négative. Sur la base de ces résultats, les importations en provenance des entreprises concernées ont été suspendues. Des évaluations ultérieures établiront si le problème se limite à la Chine et à la viande de volaille. »