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Qu'est-ce que le wushu ?

 
Le mot wushu est composé des deux caractères wu (guerre) et shu (art).
Le wushu chinois, c'est l'art martial des chinois, ou plus précisément l'entraînement personnel du guerrier pour l'attaque et la défense. Il suivit son évolution depuis le début de l'apparition de l'armement en assimilant plusieurs influences suivant son époque.
L'armement, la philosophie et la stratégie guerrière chinoise (surtout selon SUNZI et SUN Ping) donneront sa particularité au wushu que nous connaissons aujourd'hui. Malgré la notable influence de l'Asie centrale sur les arts guerriers de Chine en passant par Luoyang et le fameux monastère de Shaolin, le wushu a pris au travers des siècles des formes très variées, mais en ayant assimilé la culture chinoise sous tous ces aspects pour devenir finalement un "art national " ou "guoshu".
Le wushu ou l'art de la guerre tel qu'il fut pratiqué par les Chinois s'est constitué à partir de plusieurs arts qui s'y sont mélangés pour lui donner plus de puissance et de largeur. J'ai établi ci-dessous une liste qui se répartit en deux catégories.

A. l'entraînement du soldat en particulier.
B. l'entraînement pour les campagnes armées.

A.
- La psychologie du guerrier (courage, obéissance, vertu guerrière, philosophie)
- L'entraînement des techniques (lutte, boxe, coups de pieds, armes)
- Cavalerie (pour se déplacer, dressage)
- qigong (exercices méditatifs et respiratoires pour le contrôle de l'esprit)
- Médecine (pour soigner blessures et maladies)

B.
- Stratégie de groupe (diriger un groupe, tactiques de guerre, stratégie générale)
- Vertu de commander (intelligence, dire la vérité, être bon pour son armée, courage, sérieux)
- Mathématiques
- Espionnage (mensonges, déguisement, infiltrations, assassiner, voler, kidnapping, informations)
- Approvisionnement (connaissance des végétaux et des animaux, chasse, pièges)
- Phénomènes célestes (astrologie, prédictions, 'signes')
- Natation
- Grimpe (escalader montagnes, arbres, maisons)
- Météo
- Géographie

L'entraînement normal du pratiquant de l'art de la guerre devait se limiter à la partie A, la partie B étant pour la plupart du temps une question de spécialisation d'individus en particulier.
La pratique du wushu proprement dite ne gardait en général que les cinq points de la catégorie A, et aujourd'hui, on peut y enlever la cavalerie.

L'art de la guerre a toujours fait partie de l'histoire de la Chine, comme d'autres pays d'ailleurs, mais l'évolution des techniques de poings à main nues en 'écoles' (menpai) commencèrent à apparaître sous les Dynasties des Ming (1368-1644) et sous les Qing (1644-1911). À ces époques, le wushu prit ses points d'appui, et des fondateurs d'écoles renommées transmirent des styles encore pratiqués aujourd'hui.
Le wushu joua un rôle très important dans l'histoire chinoise, comme par exemple sous les Ming, ou les Chinois han devaient combattre le pouvoir de l'oppresseur mandchou, ou encore lors de la Révolte des Boxers, où les pratiquants de wushu furent utilisés contre les colons occidentaux.
Durant la période des seigneurs de guerre, l'affrontement entre les communistes et les nationalistes, de la guerre avec les Japonais, de nombreux généraux essaient des fameux pratiquants de wushu. Les noms de plusieurs Maîtres d'arts martiaux tel LI Jinglin, WANG Ziping, GONG Chenxiang restèrent dans l'histoire des Chinois. Même au début du siècle, les militaires, pratiquants d'arts martiaux, possédaient des sabres, et on se battait à l'arme blanche, au corps à corps, comme par exemple pendant conflit sino-japonais, il existait une équipe "des grands sabres à deux mains" qui s'occupait de charger l'ennemi sur le terrain.
Après l'établissement du communisme chinois, le parti interdisit la pratique du wushu par peur du désordre publique et par un souci d'instituer la "révolution Marxiste"; on créa peu à peu des formes gymniques "bonnes pour la santé du peuple". Mais ces formes ne ressemblaient en rien au prestigieux wushu du passé et les racines de plusieurs arts martiaux furent coupées.
Plusieurs Maîtres se réfugièrent à l'étranger, à Taiwan, à Hongkong (Xianggang) et d'autres furent tués ou humiliés en public.
Les Maîtres qui restèrent perpétuèrent la pratique du wushu en cachette, et il est faux de croire que le wushu disparut de Chine; simplement les Maîtres qui poursuivirent la tradition sont vieux aujourd'hui. Tant le niveau d'éducation que le manque d'intérêt des enfants de la révolution culturelle ont laissé un grand désert en Chine, malgré les efforts de quelques-uns. Afin de comprendre le "guoshu"ou wushu, il m'a fallu chercher au sein de la population, ainsi qu'auprès de plusieurs pratiquants de cet art, pour proposer ensuite une synthèse.
Le "guoshu" n'est pas simplement l'apprentissage des formes modernes ou du combat moderne (sanda), ou encore l'application des films de Bruce Lee ou de Jackie Chan. C'est l'héritage antique d'un art qui permet la réalisation de soi et la compréhension d'une culture douce et dure à la fois, mais surtout très riche et très profonde; il est important pour nous de perpétuer sa pratique à un niveau international.

Comment définir la notion du wushu chinois dans les temps modernes en dehors de Chine?

La notion de la pratique du wushu à l'aube du 21e siècle a changé d'objectif. On ne peut plus se servir de l'art de la guerre antique (du moins à grande échelle) pour conquérir des territoires tel que par le passée. La stratégie de la guerre moderne, le développement des armes à feu, bactériologiques et chimiques ont quelque peu modifié les données. Mais on peut se servir de la stratégie physique, psychique et de la philosophie des anciens pour conquérir les cours et se défaire du danger.
Etant supérieur à la guerre et à la tuerie par son approche philosophique, - "cosmologique" - , on apprend, par sa pratique, à développer la nature première de l'être humain qui est liée aux changements de la nature.
Il serait difficile de demander à chaque pratiquant de comprendre à fond la philosophie, la langue et la manière de penser des Chinois pour arriver à un résultat, mais il faut tout de même savoir que la philosophie, spécialement la philosophie chinoise taoïste est intimement associée au wushu chinois.
C'est pour cette raison que j'explique dans ce texte des notions simples qui peuvent être comprises par tous et approfondies au niveau désiré chez des personnes de cultures et de traditions différentes et étrangères à la culture chinoise. La nature est la mère des êtres humains. C'est dans la recherche du naturel qu'il faut penser et pratiquer le corps et l'esprit d'après les taoïstes (et d'autres philosophes non chinois comme par exemple, Chrysippe, Zénon, Pythagore ou Héraclite).
Avec les notions et les traditions naturelles de nos propres pays, le wushu peut s'y adapter, apporter sa richesse remarquable et laisser libre cours à l'imagination et à la créativité de chacun.

Beaucoup de clubs, d'organisations et de fédérations se proclament d'une famille ou d'un style, mais ceci donne une vision très limitée des arts martiaux chinois.
La compréhension supérieure du wushu est celle de l'univers; elle n'est pas limitée, mais cette notion demande beaucoup d'années de pratique et d'études assidues, et requiert surtout un Maître qualifié.

Entraînement du wushu

Il y a quelques points à retenir dans la pratique du wushu, et j'expose ci-dessous la première des deux catégories mentionnées ci-dessus (en enlevant la cavalerie) pour développer et assimiler le vieil art de la guerre des Chinois.

Protection et développement psychique et physique du pratiquant

Etude du combat - préserver sa santé - démontrer son art en public

1. Psychologie et théorie du wushu
2. Qigong (exercices respiratoires)
3. Techniques de combat
4. Médecine traditionnelle

1. Psychologie et théorie du combat

Chen-jin-zi ren (pose-calme-naturel)

La question première qui doit venir à l'esprit d'un pratiquant est de savoir pourquoi il pratique le wushu: parce qu'il aime vraiment étudier, ou parce qu'il veut simplement apprendre à se battre pour affirmer sa supériorité sur les autres?
Se battre montre généralement une faiblesse dans une situation de détresse morale ou physique, ou d'un besoin de s'affirmer ou de se faire entendre. Les hommes utilisent les poings et la parole, et les États les soldats et les armes.
L'aspect barbare du combat et l'esprit rustre du guerrier ne sont qu'une petite partie du pratiquant de wushu, qui devrait d'ailleurs rester cachée et ne s'éveiller qu'en conditions mesurées, disait CHEN Zizheng, le "roi des serres de l'aigle".
L'aspect culturel et martial doit être travaillée en même temps (wen wu jie he). Les esprits agités, les voyous et les combattants roturiers ne sont pas l'aspect supérieur de la pratique du wushu chinois.
Le wushu a des buts plus élevés et le pratiquant doit toujours rechercher le Chen-jin-zi ren pour développer ses aptitudes dans une situation de conflit. Il existe des moyens pour arriver au Chen-jin-zi ren que j'explique dans la partie "qigong" ou exercices respiratoires.
Dans la plupart des écoles de boxe chinoise, on retrouve le dicton suivant "quand il est calme, il est comme une jeune fille silencieuse assise sur le bord d'un mur, quand il bouge, il est comme la souris, quand il attaque, il est féroce comme le tigre".
Ceci démontre bien que la pratique du wushu recherche le calme et la décontraction aussi bien que la férocité, pour arriver à contrôler ses forces physiques et psychiques des deux côtés de la balance. Contraction / expansion, yin / yang, positif et négatif sont des termes en étroite relation avec le wushu chinois.
Le courage, et n'avoir peur ni du combat, ni même de la mort (tout en restant dans le domaine de la mesure) sont aussi des points primordiaux dans l'art du wushu. Les sociétés modernes poussent au désordre physique et psychique par des moyens divers et illusoires (informations, publicités en tout genre). Toutes ces fausses informations structurelles au profit d'une personne ou d'un groupe sont non naturelles et poussent l'individu à penser et à agir dans une direction qu'on aura voulu lui faire prendre, non pour son bien, mais pour le profit d'un autre en créant chez lui l'agitation mentale, la soumission et le désordre psychique. Le désordre engendre la détresse la violence ou des maladies chez les êtres humain.
La recherche du Chen-jin-zi ren, les applications pratiques du wushu par les philosophies naturelles protègent le pratiquant des attaques physiques ou psychique du monde changeant qui l'entoure.

2. Le qigong

J'ai eu la chance d'étudier en Chine le "hun yuan qigong" ou "travail interne du mélange premier". Ce qigong fut transmis au Maître FENG Zhiqiang par le Docteur HU Yaozheng, un fameux pratiquant du style de la "pensée et du cour" ou "xin yi quan" qui était aussi adepte de la branche taoïste du "longmen pai", descendante de LAOZI.
Le travail dit "interne" du qigong est assez complexe, et j'essaierais d'en donner ici les principes de base les plus importants, n'ayant pas la prétention de faire un traité de médecine chinoise.

Le qigong est le travail du qi
Qu'est-ce que le qi? C'est la substance vitale qui circule dans les êtres vivants, ou souffle vital. Le souffle vital est dirigé par la pensée.
Il y a le qi d'origine, qu'on possède à la naissance, et le qi qu'on accumule durant sa vie par l'absorption des aliments, de la boisson et de l'air. Il y a des souffles chauds et positifs, et des souffles froids et négatifs. Il y a aussi le "jing" ou l'essence qui est la matière primordiale et originelle de l'être vivant. Quand il n'y a plus de jing dans un être, il meurt.
Il y a aussi le "shen" ou l'âme qui est la condition divine de l'être humain. Le cour n'est pas seulement un centre important de la circulation du sang et le "moteur du corps", il est aussi un grand centre pour diriger les émotions et la pensée, il est d'ailleurs le lieu principal de l'âme.
Les émotions sont donc rassemblées dans le cour et les pensées sont souvent bloquées dans la tête. C'est l'archétype typique de l'individu social du début du 21e siècle, comme un "arbre a l'envers".
Dans la pratique du "travail du mélange premier", on apprend à retourner à l'origine et au naturel. Quand on est dans le ventre de sa mère, on respire par le cordon ombilical et par la peau, puis à la naissance, on commence à respirer par la bouche.
Dans la pratique du qigong, on utilise la pensée pour respirer comme initialement dans le ventre de sa mère, la mère n'est plus, mais la nature devient la mère. Et on prend tous les bons "souffles" qui sont dans la nature pour pouvoir débloquer les canaux d'énergies (xue wei) qui se sont peu à peu bloqués par la perte du naturel.
Pour cela, la première chose à faire et de se décontracter, de ne penser à rien, et de descendre les énergies du cour (feu) dans le bas ventre (dantian). Il s'agit ensuite de monter les énergies des reins (eau) dans la rate (terre). Feu et eau se mélangent dans la terre, la chaleur du feu du cour se disperse dans le corps et l'eau des reins aussi.
Les premières sensations peuvent être des fourmillements, des picotements ou de la chaleur, pour l'eau, la salive arrive en abondance depuis les reins, il est alors bon d'avaler sa salive.
On peut ensuite sentir le qi du "dantian" prendre plusieurs circuits dans le corps et avoir plusieurs mouvements non contrôlés par la pensée, comme devant derrière, derrière devant, croisé, haut bas, trembler, etc. Il faut alors laisser le corps bouger, "comme il veut", c'est la manifestation de la circulation du qi.
Le qi doit couvrir ensuite tout le corps, et l'on doit se sentir comme "enveloppé par le soleil", c'est pour cela que l'on pratique face au soleil, pour prendre son énergie.
A un niveau encore plus élevé, le qi doit dépasser le corps et être un avec la nature et aller aussi loin que les montagnes et l'univers.
Ces notions peuvent paraître floues pour un occidental cartésien, mais elles sont le fruit de plusieurs milliers d'années de recherche "scientifiques" de moines taoïstes à la recherche d'une vérité "cosmologique" et naturelle.
A un niveau supérieur de la pratique du qigong, le corps ne bouge plus tout seul et le dao (esprit organisateur de l'univers, Dieu, grand esprit, etc.) bouge alors seul dans le corps en montant doucement en spirale.

Le but des taoïstes étant l'immortalité, ou du moins une longue vie en bonne santé, ils ont façonné un moyen de vivre très longtemps en renforçant leur santé par les os et en conservant leurs organes internes par des moyens naturels. Pour l'immortalité, il est dit qu'il est possible à un niveau très élevé de quitter son corps, de laisser son âme se balader en dehors de son enveloppe corporelle et de rester ainsi en vie éternellement...

Un taoïste m'a une fois dit que "les scientifiques modernes cherchent à partir dans l'espace et le monde inconnu par des moyens physiques, mais nous y rentrons par des moyens psychiques, le temps, c'est l'espace en mouvement".

3. Les techniques de combat

On retrouve beaucoup d'écoles d'arts martiaux en Chine, basées sur l'efficacité du combat à mains nues ou avec des armes. Les techniques de combat sont composées des poings, des paumes, des coups de pieds et de têtes, des saisies, des luttes, etc. Non seulement l'adepte du wushu doit être capable de se battre, mais aussi, il doit être capable de préserver sa santé et de démontrer son art en public par la pratique des formes (taolu).
Chaque école possède sa spécialité et en général est portée sur un mode et une philosophie de combat en particulier, il est donc important de comprendre la force de chaque école et de persévérer dans une pour bien la comprendre dans son entier et qu'elle devienne "pure" (jing). Je fais ici une liste des écoles de wushu chinois les plus connues, toutes efficaces dans le combat, ainsi qu'une liste des armements traditionnels.

Liste des écoles les plus connues:
  • Taijiquan (école de la limite infinie, très portée sur l'aspect philosophique taoïste)
  • Baguazhang (école des 8 trigrammes, école dérivée du taijiquan)
  • Bajiquan (école des 8 limites, école portée sur les explosions de force)
  • Sanhuanpaochui (école des poings canons des 3 empereurs)
  • Piguaquan (école qui fend, style apparenté au Tongbiquan)
  • Tongbiquan (école du grand singe blanc)
  • Tanglangquan (école de la mante religieuse)
  • Houquan (école du singe)
  • Huquan (école du tigre)
  • Baihequan (école de la grue blanche)
  • Shequan (école du serpent)
  • Wuxinquan (école des cinq animaux)
  • Longquan (école du dragon)
  • Xinyiquan (école du cour et de la pensée)
  • Xingyiquan (école de la pensée et de la forme)
  • Meihuaquan (école de la fleur de prunier)
  • Yingzhaoquan (école de l'aigle)
  • Zuibaxian (école des 8 immortels ivres)
  • Baxianquan (école des 8 immortels)
  • Jinggangquan (école des 4 gardes du bouddha)
  • Luohanquan (école des 18 maîtres bouddhistes)
  • Qixinquan (école de la grande ourse)
  • Heihuquan (école du tigre noir)
  • Hongquan (école de la boxe rouge)
  • Yanqingquan (école de l'hirondelle)
  • Mizongquan (école du labyrinthe)
  • Chaquan (école de Chamir)
  • Tantui (école des jambes claquantes)
  • Ditangquan (école du sol)
  • Gouquan (école du chien)
  • Jing shi quan (école du lion d'or)
  • Wuzuquan (école des cinq ancêtres)
  • Liujiaquan (école de la famille Liu)
  • Caijiaquan (école de la famille Cai)
  • Lijiaquan (école de la famille Li)
  • Fojiaquan (école de la famille Fo)
  • Mojiaquan (école de la famille Mo)
  • Yongchunquan (école du printemps radieux)
  • Zhangquan (longue boxe)
  • Taizuzhangquan (longue boxe taizu)
  • Zhoutongquantui (école des pieds du moine Zhou)
  • Fohaiquan (école de la mer des bouddha)
  • Yiquan (école de la pensée, tirée du Xinyiquan)
  • Hongjiaquan (école de la famille Hong)
  • Yuejiaquan (école de la famille Yue)
  • Fanziquan (école de la boxe aux poings retournants)
  • Daxiangquan (école de l'éléphant)
  • Yaquan (école du canard)
  • Omeipai (écoles de la montagne Omei)
  • Fenshou (école des mains séparées)
  • Chuaijiao (lutte chinoise)
  • Wudangquan (écoles du mont Wudang)
  • Ziranmen (école naturelle)
  • Duanquan (école courte)
  • Yumenquan (école du poisson)
  • Sengmenquan (école du pèlerin)
  • Huaquan (école de la Chine)

Liste d'armes
Epée, sabre, lance, bâton, épée à deux mains, sabre à deux mains, hallebarde, couteaux, canne, perche, crochets, cordes à sphère en métal, chaînes, lances à deux pointes, 'pelle et demi-lune', râteaux, objets de jets, arbalète, arc, grand sabre, crochets, trident, fourche, fléau à deux branches, fléau à trois branches, poinçons, hache, doubles haches, marteaux, casseroles etc.

Pour les armes, il est bon de savoir que "tout objet peut devenir une arme".

4. Médecine traditionnelle

Il est aussi important de connaître la médecine traditionnelle chinoise pour plusieurs raisons.
  • compréhension des méridiens et des organes
  • compréhension des points vitaux
  • compréhension de la manière de conserver sa santé
  • guérir les blessures
  • guérir les maladies
  • compréhension générale de l'anatomie et du fonctionnement physique

Je conseille vivement aux pratiquants de wushu d'acheter des livres de médecine chinoise afin d'étudier la structure corporelle de l'être humain.

Ecrit par Lucas Christopoulos, Beijing, octobre 2000

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Quelques mots de l'auteur
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