Les dossiers de SinOptic :

Évènements passés › Conférence

Domestic Demand System

Webinaire avec M. XU Qiyuan, professeur, directeur adjoint, Institute of World Economics and Politics (IWEP), Académie chinoise des sciences sociales, dans le cadre de la série Staying in Dialogue with China

L’art du calcul du destin dans les sociétés chinoises

Genève

Conférence de Mme Stéphanie HOMOLA, chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique de France (CNRS)

Salle M1170, Uni Mail, Genève

"Des mères au foyer aux étudiants, en passant par des fonctionnaires de haut rang, des personnes de tous milieux sociaux en Chine et à Taiwan consultent des devins pour connaître leur destinée. Comment le destin d’une personne est-il calculé? Comment les clients évaluent-ils les compétences d’un devin? Comment devient-on devin? À partir d’un travail de terrain mené à Taipei, Pékin et Kaifeng, nous explorerons les multiples facettes des pratiques de calcul du destin dans les sociétés chinoises contemporaines. Ce travail montre ainsi comment les conceptions du destin circulent dans les sociétés chinoises et taïwanaises tout en résistant à l’uniformisation et à l’institutionnalisation. Cela ne s’explique pas seulement par la stigmatisation des «superstitions» dans ces sociétés, mais aussi par la dynamique interne de la pratique et de l’apprentissage du calcul du destin."

L’Art Brut sous trois regards

Genève

Dans le cadre de cette conférence, Mme Véronique TERRIER, spécialiste du qigong, évoquera cette pratique qui est au cœur de l’inspiration de la créatrice chinoise GUO Fengyi dont trois œuvres sont exposées au Musée international de la Réforme (MIR). Mmes Mali GENEST, artiste, et Véronique MAURON, historienne de l’art et enseignante à l’EPFL, proposeront deux autres approches.

Cour de Saint-Pierre 10, Genève
Inscription recommandée jusqu’au 14 février 2025

Dialogues avec les dieux – Chants, rituels et effigies chez les Na de Chine

Fondation Opale Route de Crans 1, Lens

Conférence de Mme Pascale-Marie MILAN, anthropologue, dans le cadre d'un cycle de conférences organisé par la Fondation Opale en partenariat avec la Fondation culturelle Musée Barbier-Mueller

"Les Na de Chine sont installés dans les montagnes de la région sino-tibétaine. Cette société matrilinéaire, souvent mise en avant pour son organisation familiale singulière et ses mœurs sexuelles atypiques, est toutefois bien différente de ce qui a été décrit par le passé. L’intervenante Pascale Marie Milan, anthropologue, explorera ces nuances et les transformations de cette société. Ce peuple se distingue également par ses pratiques sacrées, qui révèlent de façon captivante les interactions entre spiritualité et organisation sociale. En matérialisant leurs divinités à travers des sculptures rituelles finement élaborées, des peintures et divers artefacts minutieusement façonnés pour les sublimer, les Na nous invitent à découvrir un univers où les frontières conventionnelles entre humains et non-humains s’estompent, ouvrant ainsi un espace original de dialogue et d’expression."

Dealing with Trump 2.0

Sous-titre de ce webinaire où intervient M. DA Wei, directeur, Center for International Security and Strategy (CISS), et professeur, Relations internationales, Tsinghua University: Is China making tactical or strategic adjustments in view of the 15th Five-Year-Plan?

Les pratiques matrimoniales et leur évolution en Chine

Institut Confucius de l'Université de Genève Route de Lausanne 266, Chambésy

Conférence de Mme Catherine CAPDEVILLE-ZENG, professeure, Institut national des langues et civilisations orientales de Paris

Lieu: salle M1160, Uni Mail, Genève

Avant la révolution communiste de 1949, le mariage était considéré en Chine comme une affaire de famille. Les parents choisissaient le conjoint de leur enfant, souvent parmi des parents proches, sans que le consentement des intéressés ne soit nécessaire. Le mariage des cousins était fréquent. La polygynie était également courante, surtout dans les couches aisées. La coutume était que la fille quitte sa famille pour intégrer celle de son époux, où elle devenait une ancêtre à son décès. Parallèlement au mariage arrangé, l’institution des courtisanes permettait aux hommes, et dans une certaine mesure aux femmes courtisanes, de rencontrer l’amour. Celui-ci n’était pas forcément absent des mariages arrangés, mais il n’était pas leur objectif. L’anthropologie sociale s’est intéressée aux pratiques matrimoniales car elles forment un aspect des relations de parenté à la base des relations sociales, notamment avec les travaux de Marcel GRANET sur la Chine ancienne et Claude LÉVI-STRAUSS.
En 1950, le Parti communiste chinois proclame une loi qui abolit le mariage arrangé, la polygamie, et rehausse l’âge légal des unions. Après cette réforme majeure, et bien que les habitudes aient mis du temps à changer, quelle est la situation contemporaine concernant les relations matrimoniales? Le mariage dit «libre» est-il devenu prioritaire de nos jours? Est-il toujours obligatoire de se marier pour être considéré comme un adulte plein?
Si le temps le permet, une vidéo de mariage sera projetée (20 minutes).

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