Éditorial du numéro 38/2025 du VDLC – «Tuer le poulet, effrayer le singe»: Pékin punit Tokyo pour donner le ton sur Taiwan.
« Le 7 novembre, la première ministre japonaise Sanae TAKAICHI a rappelé devant le Parlement qu’un blocus chinois de Taiwan — ou toute action visant à empêcher l’arrivée des forces américaines — pourrait constituer une «menace existentielle» pour le Japon et justifier l’usage de la force en vertu de la loi de sécurité nationale de 2015.
Elle ne faisait qu’exprimer de façon directe une réalité stratégique: une crise dans le détroit de Taiwan toucherait immédiatement le Japon. Okinawa, où se trouve l’une des plus importantes bases américaines du pays, est plus proche de Taiwan que de l’archipel central. Imaginer qu’un conflit autour de l’île n’aurait aucune retombée sur le Japon relève de l’illusion. […] »