Vous avez dit: « translittération »?!

Transcrire les mots chinois dans notre alphabet n’est pas une chose commode. Les journalistes et les correcteurs en savent quelque chose… En effet, plusieurs modes dits de  » translittération  » existe. Les principaux sont :

  • le pinyin, utilisé en République populaire de Chine ;
  • le wade-gilles, l’un des plus répandus, surtout dans le monde anglo-saxon ;
  • EFEO (Ecole française d’Extrême-Orient) ;
  • le bopomofo, (ou zhuyin fuhao) qui a cours à Taiwan ;
  • et d’autres encore…

 

Chaque système à ses avantages et ses partisans. Pour les lecteurs occidentaux, le pinyin, introduit en 1957 d’abord comme une tentative de transcription alphabétique qui supplanterait un jour les caractères, utilise notre alphabet de manière quelque peu déroutante, mais avec une grande économie de moyens. Les systèmes anglo-saxon et français sont plus accessibles, car leur utilisation des lettres de l’alphabet nous est habituelle.

Il peut sembler peu important de se préoccuper de ces transcriptions. Il en est rien, surtout lorsque l’on veut désigner une personne, un lieu, une pratique. Selon la translittération choisie, il est facile de ne pas reconnaître le personnage dont on parle, de se méprendre sur le lieu évoqué.

Vous trouverez dans les pages qui suivent une première orientation dans ces questions de translittération, avec en particulier :