Le 24 octobre 2020, la NZZ am Sonntag publiait un article intitulé Geheime Asyl-Abteilung des Bundes gerät unter Beschuss, signalant l’existence au sein du Secrétariat d’État aux migrations (SEM) d’une unité spécialisée d’analyse LINGUA, chargée de trouver l’origine réelle et le lieu de socialisation des requérants d’asile n’ayant pu remettre des preuves de leur identité et de leur provenance. Après la fuite de documents confidentiels, le cas des demandeurs d’asile tibétains et le rôle d’un des experts étaient mis sur la sellette. Alors que près de 300 d’entre eux sont sans statut légal, des organisations humanitaires et des personnalités demandent entre autres que toutes les procédures dans lesquelles cet expert était impliqué soient réexaminées et de reconnaître le statut de réfugié aux demandeurs tibétains rejetés.
Lire la prise de position en allemand du 16 novembre 2020.