Dans cette déclaration lue par le Canada le 31 octobre 2022, 50 pays, dont la Suisse, «[sont] gravement préoccupés par la situation des droits de la personne en République populaire de Chine, notamment par les violations persistantes des droits des Ouïghours et d’autres membres de minorités à prédominance musulmane au Xinjiang.
La publication récente, par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), de l’Évaluation des préoccupations relatives aux droits de l’homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang […] corrobore de manière impartiale et objective le bien-fondé de ces préoccupations. […]
Compte tenu de la gravité de ces conclusions, nous déplorons que la Chine refuse jusqu’ici d’en discuter. À ce titre, nous exhortons le gouvernement chinois à respecter ses obligations internationales en matière de droits de la personne et à donner pleinement suite aux recommandations du HCDH.»
Le texte de la déclaration du 31 octobre 2022 est disponible en anglais et en français sur le site du Gouvernement canadien.
Le même jour, Cuba a prononcé une déclaration conjointe au nom de 66 pays, soulignant que «les questions liées au Xinjiang, à Hongkong et au Tibet relèvent des affaires intérieures de la Chine.»
Voir la prise de position en anglais et en chinois datée du 31 octobre 2022 de la Mission permanente de la RPC auprès des Nations unies à New York.