«C’est avec une vive inquiétude que le Département fédéral des affaires étrangères a pris connaissance des documents publiés récemment sur l’internement des Ouïghours et des membres d’autres minorités ethniques dans la région autonome du Xinjiang. Il appelle le gouvernement chinois à tenir compte des préoccupations de nombreux États et à garantir à l’ONU un libre accès à la région.
Le DFAE suit la situation des droits de l’homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang depuis de nombreuses années. Le respect des droits des minorités et les libertés d’opinion, de la presse et de religion sont une priorité de la politique suisse en matière de droits de l’homme en Chine.
Le 22 octobre 2019, à l’occasion du dialogue stratégique entre la Suisse et la Chine, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a exprimé son inquiétude face à la situation au Xinjiang. Par ailleurs, la Suisse et la Chine mènent depuis 1991 un dialogue sur les droits de l’homme au cours duquel sont également abordés les droits des minorités ethniques et religieuses au Xinjiang et au Tibet.
Dans le cadre de son engagement multilatéral en faveur du respect des droits de l’homme, la Suisse a déjà exigé la fermeture des camps d’internement au Xinjiang lors de l’examen périodique universel (EPU) de la Chine au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le 6 novembre 2018. La Suisse a en outre appelé la Chine à garantir au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme un libre accès à la région autonome du Xinjiang et à autoriser l’ONU à y mener une enquête indépendante.»
Voir les communiqués du 26 novembre 2019 en allemand, en français, en italien et en anglais par le DFAE.