Articles et ouvrages spécialisés – 2005

ZHANG Sumei Les Chinois en Suisse romande
ZHANG Ning Le débat sur la peine de mort aujourd’hui en Chine
Laetitia GRANDJEAN Bref aperçu de l’histoire du consulat honoraire de Suisse à Canton (Chine)
Trente ans de présence suisse
Eric MEYER Robinson à Pékin
Bernhard FIBICHER, Matthias FREHNER (éds) Mahjong
Chinesische Gegenwartskunst aus der Sammlung Sigg
Eric MEYER L’Empire en danseuse – L’univers du vélo chinois
Paul HUGGER (éd.) China in der Schweiz – Zwei Kulturen in Kontakt
Nicolas ZUFFEREY Outlaws and Vengeance in Martial Arts Novels
Modern law and popular values in contemporary China
Sir George Leonard STAUNTON Voyage dans l’intérieur de la Chine et en Tartarie
GASSMANN, Robert H., BEHR, Wolfgang Antikchinesisch – Ein Lehrbuch in drei Teilen
Michel HAMMER Politique – médecine – dérive de la psychiatrie en République populaire de Chine
Romana BÜCHEL, Annuska DERKS, Susanne LOOSLI, Sue THÜLER (éds.) Exploring Social (In-)Securities in Asia
Ralph WEBER Oneness and Particularity in Chinese Natural Cosmology : The Notion tianrenheyi
WU Fulong (éd.) Globalization and the Chinese city
Florence GRAEZER BIDEAU La danse du yangge dans la politique culturelle chinoise. Enjeux d’un art idéologique et pratiques sociales au XXe siècle
Antoinette MOSER Henri de Torrenté – Un diplomate suisse au miroir de son journal et de sa correspondance
Romain FELLI Le patrimoine à Pékin, entre destruction et détournement
Les effets d’une gouvernance urbaine entrepreneuriale

Les Chinois en Suisse romande
ZHANG Sumei, mini-mémoire, École de français moderne de l’Université de Lausanne, 2005, 37 p.

Version pdf (427 kb)

ZHANG Sumei est diplômée de l’École de français moderne de l’Université de Lausanne et titulaire d’un mastère en gestion des systèmes logistiques, délivé par l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
ZHANG Sumei - Les Chinois en Suisse romande

Le débat sur la peine de mort aujourd’hui en Chine
ZHANG Ning
Perspectives chinoises, n° 91, septembre-octobre 2005

Présentation reprise du site du Centre d’études français sur la Chine contemporaine (CEFC) qui publie cette excellente revue :
«  En dépit de son caractère sensible, la question de la peine de mort donne lieu aujourd’hui à un débat public parmi les juristes chinois qui s’interrogent désormais ouvertement sur son éventuelle abolition. Ce débat présente un triple intérêt. Il s’accompagne d’une lecture rétrospective de la tradition pénale chinoise, mettant en lumière la succession d’entreprises de modernisation du droit criminel depuis plus d’un siècle. Il révèle également le poids toujours présent de l’héritage maoïste et les contradictions de la politique actuelle, partagée entre un souci de légalité et le recours persistant à des mesures d’exception. Enfin, des professionnels et des théoriciens de l’institution judiciaire conduisent une réflexion – en partant de cas concrets – sur les spécificités de la société et de la culture chinoises contemporaines. »
Perspectives chinoises n° 91
Mme ZHANG Ning est chargée d’enseignement à l’Unité des études chinoises de l’Université de Genève. Elle a déjà publiée plusieurs articles sur la question de la peine de mort en Chine.

Dans ce même numéro de Perspectives chinoises, signalons que l’ouvrage de Frank DIKÖTTER, Lars LAAMANN et ZHOU Xun, Narcotic Culture. A History of Drugs in China (The University of Chicago Press, Chicago, 2004, 256 p.) fait l’objet d’un commentaire critique. M. DIKÖTTER était, à cette époque, chargé de cours au Département d’histoire générale, Faculté des lettres, Université de Genève.

Narcotic Culture. A History of Drugs in China

Bref aperçu de l’histoire du consulat honoraire de Suisse à Canton (Chine)
Trente ans de présence suisse

Laetitia GRANDJEAN, Berne, Centre d’analyse et de prospective – Service historique, Département fédéral des affaires étrangères, 2005, 7 p.

Version pdf (30 kb).

« En octobre 2005, la Suisse ouvrira un consulat général à Canton, en Chine. Dans ce cas précis, il convient de dire « rouvrira » un consulat, puisque de 1922 à 1956, un consulat honoraire existait déjà dans cette ville. Nous allons donc tenter d’esquisser l’histoire de ce poste, de son ouverture en 1922 à sa fermeture en 1956. »
Laetitia GRANDJEAN - Bref aperçu de l'histoire du consulat honoraire de Suisse à Canton (Chine)

Robinson à Pékin
Les tribulations d’un journaliste français en Chine. Chroniques, 1987-1991

Eric MEYER
Paris, Robert Laffont, 2005, 237 p.
ISBN 2221103718.

Présentation reprise du site internet Le vent de la Chine
«  Installé à Pékin depuis près de vingt ans, correspondant de France Inter et de différents médias francophones, dont 24 Heures à Lausanne, auteur de plusieurs essais sur la Chine, Éric Meyer est un observateur attentif et subtil de ce pays.À son arrivée en 1987, alors premier journaliste français permanent indépendant, il rédige des impressions sur sa vie quotidienne, tel un voyageur étonné par l’étrangeté absolue de cette contrée si impénétrable. Puis, de voyages encadrés par le Parti en reportages solitaires jusqu’aux confins du Tibet, en passant par de rocambolesques aventures avec l’administration chinoise, qui suit de très près ses activités, Éric Meyer apprivoise une Chine en pleine mutation. C’est la fin des années 1980, quand s’amorce le grand virage vers la libéralisation économique, et que les étudiants manifestent sur la place Tiananmen…Journal de bord d’un journaliste clairvoyant et récit burlesque des aventures d’un Occidental au « Pays du milieu », ce texte est à la fois un voyage plein d’humour et un document essentiel pour comprendre la Chine d’aujourd’hui. Pour notre bonheur de lecteur, le masque du correspondant de presse tombe souvent. On s’identifie à ce Robinson qui débarque en terre étrangère. On rit de ses mésaventures, de ses naïvetés. On pleure de son impuissance aussi devant le massacre de la place Tiananmen… »Eric MEYER a déjà publié L’Empire en danseuse – L’univers du vélo chinois (Rocher, 2005), Sois riche et tais-toi (Robert Laffont 2002), Les Fils du dragon vert (Ramsay 2004), Voir la Chine du haut de son cheval (L’Aube 2003), Pékin, place Tiananmen (Actes-Sud ‹ L’Aire 1989). Il publie une lettre hebdomadaire d’information, Le vent de la Chine.
Robinson à Pékin

Mahjong
Chinesische Gegenwartskunst aus der Sammlung Sigg

Édité par Bernhard FIBICHER, Matthias FREHNER, avec des textes de von Estelle BORIES, FENG Boyi, Bernhard FIBICHER, Matthias FREHNER, HOU Hanru, Christoph HEINRICH, PI Li, ULI Sigg, AI Weiwei, LI Xianting
Ostfildern-Ruit, Hatje Cantz Verlag, 2005, 360 p.
380 illustrations en couleur, 25 x 30 cm € 49,80, CHF 83,–
ISBN 3-7757-1612-2. Version en anglais ISBN 3-7757-1613-0.

M. Uli SIGG, qui a travaillé entre autres pour Schindler en République populaire de Chine et qui y fut ambassadeur de Suisse de 1995 à 1998, a constitué au fil de ses séjours, la plus grande collection d’art contemporain chinois. Une partie de cette dernière est présentée au Musée des beaux-arts de Berne (jusqu’au 16 octobre 2005). A cette occasion, un ouvrage rassemble et commente les créations de plus d’une centaine d’artistes. Plusieurs textes, dont un entretien avec M. Uli SIGG, donnent une introduction à l’art contemporain chinois. En complément figurent de brèves biographies des artistes sélectionnés, ainsi qu’une chronologie de l’actualité du domaine couvrant la période 1979-2004.

Adresse utile :
Hatje Cantz Verlag
Senefelderstr. 12, D-73760 Ostfildern (Ruit)
TEL. +49 711 4405-0 FAX +49 711 4405-220
Mahjong

L’Empire en danseuse – L’univers du vélo chinois
Eric MEYER
Paris, Éditions du Rocher, 2005, 281 p.
ISBN 2268054713.

Quatrième de couverture :
« Pas de Chine sans vélo ! Voici 100 ans que le vélo a fait sa place dans les cœurs et les mollets des Chinois, devenant l’outil de leur révolution, puis de leur liberté et prospérité. Depuis 1987 Eric Meyer, correspondant de France Inter, Ouest France, DNA, et Sud Ouest, a partagé leurs pédalées à travers les hutongs pékinois. Il en rapporte cette épopée complète du vélo chinois, de l’usine à l’anneau d’entraînement, en passant par le destin du petit mécano ou le film Beijing bicycle. S’appuyant sur l’antique manuel guerrier des 36 stratagèmes, il nous entraîne surtout, avec verve, à travers ce champ de bataille qu’est la rue chinoise, dans la nouvelle lutte des classes, celles des vélos contre voitures et piétons.
C’est donc un regard complémentaire sur cette société, que nous offre L’Empire en danseuse – une manière originale, indispensable peut-être, d’aborder ce mystérieux pays. »Eric MEYER est journaliste. Installé à Beijing depuis 1987, il collabore à différents médias francophones, dont 24 Heures à Lausanne. Il a déjà publié Sois riche et tais-toi (Robert Laffont 2002), Les Fils du dragon vert (Ramsay 2004), Voir la Chine du haut de son cheval (L’Aube 2003), Pékin, place Tiananmen (Actes-Sud ‹ L’Aire 1989).
L'Empire en danseuse

China in der Schweiz – Zwei Kulturen in Kontakt
Paul HUGGER (éd.)
Zurich, Offizin Verlag, 2 vol. (un en allemand, 256 p.; un en chinois, 254 p.; dans un coffret)
ISBN 3-907496-32-9.

Quatrième de couverture :
« China – heute ein Topthema in den Schweizer Medien. Hier liegt eine erste Übersichtsdarstellung der Präsenz Chinas in der Schweiz vor, aus historischer und heutiger Sicht. Fachleute zeigen, wie China seit dem 18. Jahrhundert schweizerische Lebensweisen beeinflusst : in kultureller, geistesgeschichtlicher und wirtschaftlicher Hinsicht. Im Mittelpunkt des Buches stehen junge Chinesinnen und Chinesen, die zu Studienzwecken in die Schweiz kommen, mit ihren Ehrfahrungen und Lebenswelten. Sie sind wichtige Kulturvermittler. »Le professeur HUGGER a pris l’initiative de cet ouvrage, dont l’un des aspects originaux est d’avoir écouté des jeunes Chinois et Chinoises venus dans notre pays pour étudier. Transplantés dans une culture profondément différente, leurs propos révélent leurs difficultés et leurs espoirs, les incertitudes de leurs conditions, l’isolement qui les frappent souvent.Le reste du livre, la version chinoise étant la traduction de l’original allemand, laisse place à des contributions diverses : des « chinoiseries » du 18e et 19e siècles à Genève (sous la plume de Jean-Pierre VOIRET, dont la contribution au Novus Atlas Sinensis avait été déjà remarquée), d’autres qui marquèrent la Suisse alémanique (Yvonne BOERLIN-BRODBECK), l’image de la Chine telle que la rapportèrent des voyageurs au 19e et 20e siècles (Martin BERNER et Simone STEPPACHER), un journal de Mandchourie 1928-1939 (Fritz FREI), des souvenirs de MAO en Suisse durant les années 1970 et 1980 (Andreas FREI), le manger chinois (Ueli GYR et Gisela UNTERWEGER), la médecine traditionnelle chinoise en Suisse (Felix ITEN et Reinhard SALLER), les relations économiques bilatérales (Hans Jakob ROTH, actuel Consul général de Suisse à Shanghai), les touristes chinois (GONG Daming et GUO Yong) et, enfin, comment être simultanément un bon Suisse et un bon Chinois (LIU Jun). Des photographies (Esther FREUND) montrent la vie quotidienne des jeunes Chinois et Chinoises interrogés dans le livre.Un essai réjouissant de rendre compte d’une réalité méconnue.
China in der Schweiz

China in der Schweiz


Outlaws and Vengeance in Martial Arts Novels
Modern law and popular values in contemporary China

Nicolas ZUFFEREY
In Chinese Cross Currents 2.1, Institut Ricci de Macao, 2005, pp. 128-151.
ISSN 1810-147X.

Cet article examine la littérature contemporaine d’arts martiaux et quelques histoires anciennes de vengeance. Ces deux genres de textes reflètent la vitalité des conceptions populaires et leur résistance durable contre les efforts des gouvernements chinois successifs, hier et aujourd’hui, pour imposer un système de lois et de gouvernement sur le sol chinois.
Ce texte est également proposé en chinois:
Nicolas ZUFFEREY est professeur de langue et civilisation chinoises à l’Université de Genève.
Autres textes récents de l’auteur :
La condition féminine traditionnelle en Chine. État de la recherche (2003)
To the Origins of Confucianism (2003)
Les Lumières de Hongkong et les brumes de la traduction (2003)
Chinese Cross Currents

Voyage dans l’intérieur de la Chine et en Tartarie
Sir George Leonard STAUNTON, Genève, Éditions Olizane, 2005, 832 p.
Collection Objectif Terre. CHF 49.–
ISBN 2-88086-329-5.

« Tout au long du 18e siècle, les relations commerciales entre la Chine et l’Europe ne cessent de se développer. Mais le commerce du thé, de la soie, de la porcelaine et autres chinoiseries est entravé par l’attitude extrêmement hostile des autorités chinoises à l’égard des marchands étrangers, qui ne pouvaient accéder au pays que par le seul port de Canton.
En 1792, le roi George III décide d’envoyer la première ambassade britannique en Chine et en Tartarie. La mission est conduite par Lord Macartney, l’auteur est son Second. Son objectif était d’obtenir de l’empereur de Chine des privilèges pour les commerçants britanniques et notamment l’ouverture d’autres ports aux navires étrangers ainsi que l’établissement d’une mission britannique permanente auprès de la Cour impériale.
Dans son récit, George Leonard Staunton relate cette expédition, qui comprend quatre navires chargés de somptueux présents, et plus de 700 personnes à bord, dont le propre fils de Staunton, alors âgé de 10 ans. Le jeune garçon apprend à parler le chinois si rapidement qu’il est engagé comme interprète, à la stupéfaction de la cour impériale. Ce détail n’est pas sans importance, car les interprètes officiels de l’Ambassade, deux prêtres chinois formés à Rome, ne parlaient pas l’anglais et communiquaient avec les Britanniques en latin !
La vie quotidienne sur les navires lors des longues navigations océaniques, et les escales dans des îles jusqu’alors peu connues (Canaries, Madère, Cap-Vert, Amsterdam, Sumatra…), sont rapportées avec de nombreux détails par les savants qui accompagnaient l’Ambassade. Ce récit évoque également de façon captivante la vie des Chinois de l’époque, des villes et des campagnes, de toutes les classes sociales et dans tous les domaines d’activité.
Cette Ambassade restera dans les annales, car elle marque le point de départ d’une série de malentendus entre le royaume d’Angleterre et l’empire chinois qui conduiront, un demi-siècle plus tard, à la première Guerre de l’Opium. »
[Communiqué de presse des Éditions Olizane]
Voyage dans l'intérieur de la Chine et en Tartarie

Antikchinesisch – Ein Lehrbuch in drei Teilen
GASSMANN, Robert H., BEHR, Wolfgang
Teil 1 : Eine propädeutische Einführung in fünf Element(ar)gängen
Teil 2 : 30 Texte mit Glossaren und Grammatiknotizen
Teil 3 : Grammatik des Antikchinesischen
2. überarbeitete und erweiterte Auflage
Schweizer Asiatische Studien / Etudes asiatiques suisses, Studienhefte / Cahiers Vol. 18
Berne, Berlin, Bruxelles, Francfort, New York, Oxford, Vienne, 1997, 2005. 3 parties; partie 1  : 242 p., partie 2: 503 p., partie 3: 492 p. CHF 98.–.
ISBN 3-03910-843-3.

Présentation (en allemand, pdf, 1 p., 96 kb) de l’ouvrage aux éditions Peter LANG.

Politique – médecine – dérive de la psychiatrie en République populaire de Chine
Michel HAMMER, Genève, Institut universitaire de hautes études internationales (HEI), Working Papers 2005-II, 2005, 39 p.
Version pdf (209 kb).

Résumé dans le site de IHEID :
« Ancien élève, à Paris, du grand psychiatre Julian de AJURIAGUERRA, l’auteur traite le sujet sous deux angles : historique et médical. Après avoir évalué l’état sanitaire et l’univers hospitalier au moment de la création de la République populaire, l’étude retrace, au gré des vicissitudes politiques, le conflit puis la cohabitation de la médecine traditionnelle et de sa version occidentalisée, en insistant sur la position marginale dévolue à la psychiatrie. Une place essentielle est réservée aux dérives de la psychiatrie notamment en trois circonstances : l’épisode des  » Cents Fleurs « , la répression du mouvement démocratique en juin 1989 et l’attitude répressive du pouvoir à l’encontre du Falungong. Enfin, une interrogation fondamentale de nature déontologique sous-tend l’ensemble de la réflexion : qu’est-ce que la folie ; en vertu de quels critères est-on légitimé de prononcer un diagnostic de maladie mentale avec les conséquences qui en résultent ?. »

Exploring Social (In-)Securities in Asia
Romana BÜCHEL, Annuska DERKS, Susanne LOOSLI, Sue THÜLER (Eds.) (document de travail N° 31), Berne, 2005, 121 p.
ISBN-10 3-906465-31-4
ISBN-13 978-3-906465-31-9

Comprend aussi un article d’Antoine KERNEN, The Reemergence of Street Protests : 50 State Workers Challenge the Chinese State, pp 50-65.Il s’agit d’un recueil d’articles s’intéressant à la « sécurité sociale » en Asie du Sud-Est. La crise financière qui a touché la région à la fin des années 90 a mis en lumière un ensemble de problèmes sociaux, liés non seulement aux aléas de l’économie, mais aussi aux changements démographiques (migrations, vieillissement de la population) et aux processus politiques tels que le retrait progressif de l’État et la diminution des services sociaux. A travers des cas d’études pris dans différents pays, les contributions abordent l’ensemble de ces différentes problématiques, en illustrant les moyens utilisés (réseaux, familles, etc.) pour reconstruire des formes de sécurité sociale.
L’ouvrage est accessible en version pdf (836 kb).Présentation dans le site de l’Institut d’anthropologie sociale de l’Université de Berne :
« The shock and stresses caused by the financial crisis in Southeast Asia at the end of the 1990s brought issues of livelihood and social security into the spotlight of attention. The urgency of this topic is, however, not only related to economic uncertainties but also to a changing demographic situation (caused by migration and ageing), and to political processes (such as the cutback of state-based social services or processes related to the transition from socialist to free market economies).
This working paper comprises a selection of revised papers originally presented at the International Workshop ‘Social Security in Southeast Asia’, held at the University of Berne in November 2004. The contributions cover various countries in Asia, looking into the wide range of themes related to the ways people go about securing their livelihood. They clearly show that the view of society as a shared place of living does not mirror reality. Instead of the common view of society as well functioning, harmonious, and occasionally in stress, we should better depart from a concept of society as a place of competition for resources, normally characterized by conflict-laden situations, full of insecurities. Does it make sense at all then to speak of ‘social security’ in the Asian context? Would concepts such as ‘social insecurity’, ‘risk’, and ‘vulnerability’ not be a more appropriate point of departure for future research? Within this working paper new directions are explored through specific case studies.
The following topics are discussed in the main part of the working paper: The role of multiple relations of kinship and citizenship in social security, ‘styles’ of social security in east Java, intra- and interhousehold relations among smallholders in Orissa (India), the increase of workers’ demonstrations in urban China, the impact of political transformation on regulations of abortion in Indonesia, long-term care of elderly people in urban Indonesia, and the migration of Indonesian women who ‘ended up in Switzerland’. The three short papers presented in the last section review the literature on migration and HIV-vulnerability in the Mekong sub-region and on processes of transformation and urbanisation in two cities in northern Vietnam. »
BUECHEL - collectif - Exploring Social (In-)Securities in Asia

Oneness and Particularity in Chinese Natural Cosmology : The Notion tianrenheyi
Ralph WEBER, in Asian Philosophy (15/2), 2005, pp. 191-205
numéro ISSN 0955-2367
ISSN (online) 1469-2961

Présentation dans la plateforme de recherche Alexandria de l’Université de St-Gall :
« The sensibilities suggested by the notion tianrenheyi have pervaded the Chinese philosophical narrative since, at the earliest, the Spring and Autumn Period, triggering ever novel and enriching interpretations. This paper, far from searching for some ostensible essence of the notion, engages tianrenheyi philosophically from a contemporary perspective. Investigating, inter alia, the kind of unity stipulated by the notion, its moral and spiritual entailments, as well as its relation to transcendence clears the way – now freed from some metaphysical barriers – to a fresh outlook on the interplay of oneness and particularity in Chinese natural cosmology. The relation between oneness and particularity will thereby emerge as necessarily vague and as mutually coimplicative, and resist any assertion of a preference for the one over the other. »Ralph WEBER est assistant en sciences politiques à l’Université de St-Gall.

Globalization and the Chinese city
WU Fulong (éd.), Globalization and the Chinese city, Oxon, Routledge, 2005, 315 p.
ISBN-10: 0415351995
ISBN-13: 978-0415351997

Ce recueil contient deux articles rédigés par des chercheurs suisses:

  • Werner BREITUNG et Mark GÜNTER. Local and social change in a globalized city : the case of Hongkong, pp. 85-107.
  • Philippe FORÊT. 2005. Globalizing Macau : the emotional costs of modernity, pp 108-124.

Werner BREITUNG est docteur en géographie de l’université de Bâle et enseigne à l’Université Sun Yat-sen de Guangzhou.
Mark GÜNTER est diplômé en géographie de l’Université de Bern, et son travail de mastère s’intitule « Socio-economic developments in the global city Hongkong »

Philippe FORÊT travaille à l’Institut de cartographie de l’École polytechnique fédérale de Zurich.

WU Fulong (éd.), Globalization and the Chinese city

La danse du yangge dans la politique culturelle chinoise. Enjeux d’un art idéologique et pratiques sociales au XXe siècle
Florence GRAEZER BIDEAU, thèse, 2005

Résumé tiré du site web de l’Institut d’anthropologie et sociologie de l’UNIL :
« Cette thèse étudie le rôle des politiques culturelles comme instrument du pouvoir dans la Chine du 20e siècle. En mettant en perspective les différentes catégories de la culture populaire (rite, folklore, traditionnelle/moderne, populaire/élitiste, rurale/urbaine, « spontanée »/politisée) dans leur contexte historique, politique, intellectuel et social, cette recherche montre comment la notion de culture est, et a toujours été, un enjeu de lutte pour les élites dirigeantes. A travers une analyse anthropologique, historique et comparative de diverses activités culturelles et sociales – danse du yangge, exercices du qigong ou festivités liées à certains pèlerinages ou fêtes traditionnelles -, cette thèse met en lumière la volonté du Parti communiste chinois de construire une politique culturelle nationale. Les exemples tirés de plusieurs enquêtes de terrain (Pékin et Shaanxi) éclairent non seulement ce processus de fabrication d’une tradition culturelle et les enjeux qu’elle comporte (processus de légitimation, dynamique de négociation pour les acteurs sociaux et politiques) mais aussi la place qu’occupe ces activités dans l’émergence d’une société civile et leur inscription dans le projet de construction d’une « civilisation spirituelle ».

Thèse de doctorat en histoire et civilisation de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Paris, sous les directions de Jean-Philippe BÉJA, directeur de recherche au CNRS/ Centre d’études et de recherches Internationales (CERI), et enseignant à l’EHESS, Paris, et Ii Peilin, directeur de l’Institut de sociologie de l’Académie des sciences sociales de Chine (Zhongguo shehui kexueyuan) ou (CASS), Pékin.
Soutenue le 30 mai 2005 à Paris.
Membres du jury : Michel BONNIN, Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine, EHESS, Paris, Stephan FEIUCHTWANG, professeur et directeur de recherche associé au Département d’anthropologie, London School of Economics and Political Sciences et Mondher KILANI, professeur à l’Institut d’anthropologie et de sociologie, Université de Lausanne. »Autres publications :
La danse du yangge. Culture et politique dans la Chine du XXe siècle, 2012.
– avec Mondher KILANI, Chinese Clan Jetties of Penang : How Margins are Becoming Part of a World Cultural Heritage, 2009.

Henri de Torrenté – Un diplomate suisse au miroir de son journal et de sa correspondance : l’installation de la première légation de Suisse en Chine (1946-1948)
MOSER Antoinette
Fribourg, 2005, 241 p. : ill.
Mémoire de licence

Le patrimoine à Pékin, entre destruction et détournement
Les effets d’une gouvernance urbaine entrepreneuriale

Romain FELLI, Geographica Helvetica – 2005/4, 9 p.
Version pdf.

 

Modification de la page le 30.09.2024