Articles et ouvrages spécialisés – 2014

Jean François BILLETER Trois essais sur la traduction
Esther KESSLER, Markus PRANDINI et WU Juan Chinese Companies in Switzerland
Donat KAMBER Das alte China
Im Jahr des Drachen 1988/1989
Anaïde Gregory Studio Made in China diary
Dany HERBRETEAU La Chine des minorités ou les peuples des brumes
Guizhou, Guangxi, Hunan, Fujian
Elisa GAGLIARDI MANGILLI
et Barbara GIANINAZZI
Jingju. Il teatro cinese nella Collezione Pilone
Paolo URIO et YUAN Ying L’émergence des ONG en Chine
Le changement du rôle de l’Etat-Parti
Lucas CHRISTOPOULOS
Kirby RECORD
The mysterious Frog
(La grenouille mystérieuse)
Otto MEISTER In den wilden Bergschluchten widerhallt ihr Pfeifen
Als Zürcher Ingenieur beim Bau der Yunnan-Bahn in Südchina 1903−1909
Michael LAUENER Soziale Sicherheit von Schweizer Expats in der Volksrepublik China. Herausforderungen und Risiken für Expatriates
Henri ÉTIENNE Des Chinois pour le canal de Panama. Correspondances 1886-1889
Nicolas ZUFFEREY La pensée des Chinois

Trois essais sur la traduction
Jean François BILLETER
Paris, éditions allia, 2014, 128 p., EUR 6.20.
ISBN 978-2-84485-896-2

Présentation tirée du site de l’éditeur :
Un sinologue parle de ce qu’il fait lorsqu’il traduit du chinois classique en français. Ces deux langues sont si différentes que le passage de l’une à l’autre exige une conscience particulièrement aiguë de ce que c’est que traduire. Ce passage représente un cas d’école et par conséquent revêt aussi de l’intérêt pour les non sinologues. Ils verront le sinologue au travail, car c’est à eux que Jean François Billerer s’adresse autant qu’à ses collègues. Ils découvriront quelques-unes des propriétés remarquables de la langue chinoise clas­sique et, par contraste, certains traits propres au français. Ils découvriront surtout quelques très beaux textes chinois anciens, poèmes ou fragments philosophiques. Dans ces trois essais, qui sont d’une clarté lumineuse, l’auteur fait aussi quelques propositions sur le perfectionnement de l’art de traduire du chinois – ou de toute autre langue. »

Citation placée en 4ème couverture :
“ Je suis un tenant de ce que j’appellerai le ‘ principe de difficulté ‘ : mieux vaut être averti de la difficulté d’une tâche et la trouver facile que de la juger facile et d’échouer faute d’en avoir compris les difficultés. Peut-être le cas du chinois a-t-il quelque chose d’exemplaire de ce point de vue parce qu’il exige une conscience plus aiguë des problèmes à résoudre, et présente-t-il de ce fait un certain intérêt pour les non-sinologues. ”

Autres ouvrages et articles de Jean François BILLETER, qui fut professeur et le fondateur des études chinoises à l’Université de Genève :

Jean François BILLETER - Trois essais sur la traduction

Chinese Companies in Switzerland
Esther KESSLER, Markus PRANDINI et WU Juan
Prague, Central European Business Review, septembre 2014, n° 3, volume 3, pp. 23-30.
ISSN : 1805-4854 (imprimé), 1805-4862 (en ligne)

Cet article met en lumière que les entreprises chinoises ne parviennent pas à tirer parti de certains avantages des économies occidentales. Pour agir efficacement, elles devraient développer les compétences permettant de traiter systématiquement les informations facilement disponibles sur le marché, de construire des réseaux professionnels qui reconnaissent une séparation entre vie professionnelle et vie privée et de gérer leurs employés chinois et étrangers dans un environnement culturel nouveau pour elles.

Version pdf.

Esther KESSLER, Markus PRANDINI et WU Juan - Chinese Companies in Switzerland

Das alte China
Band 1 – Im Jahr des Drachen 1988/1989

Donat KAMBER, Bâle, 2014, 304 p., CHF 10,–.
Disponible en allemand et en anglais.

Présentation dans le site de Donat KAMBER
Présentation et achat dans iTunes

Présentation par l’auteur de ce recueil de photographies :
« Eines der letzten grossen Abenteuer unserer Zeit: Wenigen war es gegönnt, in der Zeitenwende zwischen Maos und Dengs Werk China umfassend zu bereisen. Im Verlauf von drei grossen Studienreisen zwischen 1988 und 1993 waren es insgesamt 28‘000 km innerhalb Chinas, die wir mit öffentlich verfügbaren Transportmitteln, meist Eisenbahn, Bus oder Schiff, zurücklegten.

Drei Reisen noch ganz ohne Kreditkarte, Geldautomat, Smartphone, E-Mail, Google, GPS, Facebook, Wikipedia oder Twitter und WhatsApp. Ein Rucksack mit 12 kg Gepäck genügte vollauf. Und der Abschied für die erste Reise war für sechs lange Monate. Wir waren einfach mal weg, für ein halbes Jahr, in einer Welt, die wir nicht kannten, die uns vollkommen fremd war und von der wir im Voraus nicht wussten, wie mit ihr zurecht zukommen war.

Erinnerungen an eine nicht mehr existente Welt.
China öffnete seine Grenzen für Individualreisende um 1985. Damit wurde es erstmals möglich, das Land auf eigene Faust zu erkunden. Und es war schwer, dieser Verlockung zu widerstehen, sich selber ein Bild der Grösse, der ethnischen Vielfalt und des kulturellen Reichtums zu machen. Und da waren diese radikalen politischen Umwälzungen oder die Kampagnen von Mao, die das Riesenreich im 20. Jahrhundert immer wieder aufs Neue forderten. Was war noch übrig vom alten China? Und wie erging es diesem Land nach all diesen bewegenden Neuausrichtungen? »

« Une des dernières grandes aventures de notre temps : peu d’entre nous on eut ce privilège de visiter en profondeur la Chine lorsqu’elle passait de l’ère de MAO et à celle de DENG. Au cours de trois longs voyages d’études entre 1988 et 1993, totalisant 28’000 km, nous avons utilisé les moyens de transports publics, principalement le train, le bus ou le bateau.

Trois voyages, sans carte de crédit, ni bancomat, téléphone, courriel, Google, GPS, Facebook, Wikipedia, Twitter et WhatsApp. Un sac à dos avec 12 kg de bagages fut amplement suffisant. Le premier voyage dura six mois. Nous étions passés, pour une demi-année, dans un monde que nous ne connaissions pas, qui nous était complètement étranger et dont nous ignorions comment nous allions en ressortir.

Les souvenirs d’un monde disparu :
La Chine s’est ouverte aux voyages individuels en 1985. Pour la première fois, il devenait possible d’explorer le pays de son propre chef. Il était par conséquent difficile de résister à la tentation de se faire une image par soi-même de l’immensité, de la diversité ethnique et de la richesse culturelle. Il y avait eu ces bouleversements politiques radicaux ou les campagnes de MAO, qui forçaient cet empire géant à se renouveler sans cesse au 20ème siècle. Que restait-il de la Chine ancienne ? Comment ce pays réagissait-il suite à toutes ces réorientations ? »
[traduction SinOptic]

Adresse de contact :
DONAT KAMBER ARCHITEKTUR
Auf dem Wolf 5
CH-4052 Basel

Donat KAMBER - Das alte China - Band 1 - Im Jahr des Drachen 1988/1989

Made in China diary
Anaïde Gregory Studio
2014, 156 p., CHF 35,–.
ISBN 978-2-8399-1527-4

« Made in China diary est une recherche sur l’impact de la monolocalisation de savoir-faire à l’échelle globale. Menée par Anaïde DAVOUDLARIAN et Gregory BRUNISHOLZ sur une période de 6 mois lors de leur résidence au Swatch Art Peace Hotel à Shanghai, Made in China diary est aujourd’hui un livre, une exposition (1er décembre 2014 – 3 janvier 2015 à la galerie AAD à Genève), un site internet.

Cet ouvrage est un reportage qui s’adresse à tous les consommateurs curieux de découvrir les visages qui se cachent derrière les chaussettes qu’ils ont aux pieds ou le smartphone qu’ils caressent à longueur de journée.

À partir du 1er décembre jusqu’au 17 décembre 2014, chaque chapitre du livre est dévoilé jour après jour sur le site internet et relayé sur les réseaux sociaux. Le site internet est aussi la plateforme de vente du livre. »

Dossier de presse.

Anaïde Gregory Studio - Made in China diary

La Chine des minorités ou les peuples des brumes
Guizhou, Guangxi, Hunan, Fujian

Textes et photos de Dany HERBRETEAU, Lausanne, Éditions Favre SA, 2014, 460 p., CHF 56.–.
ISBN 978-2-8289-1371-7

Présentation faite par l’éditeur :
« Guizhou, Guangxi, Hunan, Fujian : quatre provinces mythiques de la Chine méridionale, profondes, rurales et secrètes, où évolue, au coeur de somptueux paysages karstiques et forestiers, toute une mosaïque de peuples méconnus. Echine du Dragon, Rivière des Perles, Monts de la Lune…ces lieux aux noms poétiques nous mènent à la rencontre d’une multitude de minorités nationales aux coutumes préservées : les Miao, les Gejia, les Dong, les Zhuang, les Shui, les Yao et bien d’autres, qui, contre la pression du pouvoir central de Pékin les poussant à l’assimilation et à l’abandon de leur identité ancestrale, jugée rétrograde, tentent de protéger leur unité culturelle, leur langue, leur architecture et leurs superbes costumes, leur mode de vie et leurs traditions séculaires, transmises au fil des générations.

Après un premier volume consacré aux peuples du Yunnan et du Sichuan (« La Chine des minorités ou les peuples oubliés », 2013), la photographe Dany Herbreteau continue à nous dévoiler l’éblouissante richesse des authentiques traditions et costumes des minorités chinoises méconnues.

Dany HERBRETEAU, auteur et photographe, est née à Paris mais a passé la quasi-totalité de sa vie à Genève. Dès le début des années 1980, elle parcourt le monde avec Jacques-Yves, son mari, vers l’Asie, l’Afrique, l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient, l’Océanie, à la rencontre des peuples de l’Ailleurs. Elle a réalisé de nombreux reportages pour des magazines tels qu’Animan, Grands Reportages, L’illustré, Trajectoire, Echo Magazine… Elle est également l’auteur d’un livre Peuples de Chine édité en 2009. Cet ouvrage est un travail de mémoire qui s’est construit tout au long de ses nombreux séjours en Chine du Sud-Ouest, et un hommage à la richesse culturelle des ethnies minoritaires de ce pays. Il est aussi l’antithèse de l’uniformité et de l’assimilation de ces peuples, prônées par le pouvoir central de Pékin qui les pousse vers l’abandon d’un mode de vie qu’il juge rétrograde. Le costume tribal authentique fait, entre autres, les frais de cette politique ; il est pourtant le symbole de l’identité de chacune de ces communautés oscillant inconfortablement entre traditions et acculturation. »

Autre ouvrage :
La Chine des minorités ou les peuples oubliés – Yunnan, Sichuan », 2013.

Dany HERBRETEAU -La Chine des minorités ou les peuples des brumes - Guizhou, Guangxi, Hunan, Fujian

Jingju. Il teatro cinese nella Collezione PILONE
Elisa GAGLIARDI MANGILLI, Barbara GIANINAZZI (éd.), Silvana Editoriale, Cinisello Balsamo, Collezioni 4, 2014, 216 p.,CHF 42.-
ISBN 978-8-8366-2992-3

Ce catalogue est publié à l’occasion de l’exposition consacrée à la collection de Mme Rosanna PILONE au Museo delle culture (MCL) de Lugano, du 9 octobre 2014 au 10 mai 2015.

Présentation tirée du site du Museo delle culture (MCL) à Lugano :
« La collezionista Rosanna PILONE
Veneziana di nascita, Rosanna PILONE (1931-2006) ha abitato e vissuto sempre a Milano. Giornalista di professione, ha maturato fin da giovanissima un interesse, trasformato ben presto in passione, per la Cina. Della sua cultura e del suo teatro è diventata nel tempo una profonda e stimata conoscitrice. Ha tradotto alcune opere di CONFUCIO e LAOZI per la Rizzoli e ha scritto e curato una serie d’importanti studi. Nel 2001 Rosanna PILONE ha creato la Fondazione Ada CESCHIN con lo scopo di promuovere attività culturali, in particolare di ricerca, studio, conoscenza e diffusione delle culture orientali in Svizzera e negli altri paesi europei. Dopo la scomparsa di Rosanna PILONE, la Fondazione ha deciso di conferire l’intera Collezione al MCL affinché fosse catalogata scientificamente, adeguatamente studiata, messa a disposizione della ricerca scientifica, in particolare di giovani studiosi, e infine valorizzata e fatta conoscere al pubblico.

Il catalogo
Il catalogo che accompagna l’esposizione non presenta solo gli oggetti in esposizione ma l’intera Collezione, raccogliendo così gli esiti scientifici del pluriennale lavoro di studio e ricerca dell’équipe del MCL. Oltre ai saggi delle curatrici Elisa GAGLIARDI MANGILLI (Università degli Studi di Udine) e Barbara GIANINAZZI (Ricercatrice del MCL), il volume pubblicato da Silvana Editoriale contiene i contributi di Isaia IANNACONE – sinologo; Marco MUSILLO – sinologo e collaboratore scientifico del MCL; WU Pi-Chung – studiosa di teatro lirico e danza; LIU Zhanwen – già direttore del MEI Lanfang Memorial Hall di Pechino. Il catalogo contiene inoltre due prefazioni istituzionali e le schede di tutte le opere della collezione corredate da immagini. »

Jingju. Il teatro cinese nella Collezione PILONE

L’émergence des ONG en Chine
Le changement du rôle de l’Etat-Parti

Paolo URIO et YUAN Ying, Pieterlen, Peter Lang, 2014, 290 p., CHF 88,–, Version électr. 92,70.
ISBN 978-3-0343-1583-8 (livre)
ISBN 978-3-0352-0279-3 (version électr.)

Présentation faite par l’éditeur :
« Depuis le début des réformes en 1978, l’État-Parti chinois a diminué son emprise sur la société et a accordé aux organisations non gouvernementales (ONG) un nouvel espace de liberté. Mais, en même temps, il a limité leur marge de manœuvre de façon significative. Quelles sont les raisons qui expliquent cette stratégie apparemment contradictoire ? Pour répondre à cette question cette recherche a été fondée sur l’hypothèse suivante  : d’une part les ONG sont nécessaires pour remplir le vide laissé par l’État dans le social, mais d’autre part elles représentent une menace pour le pouvoir du Parti.

Cette recherche se base sur l’observation participante, des entretiens avec les fondateurs et le personnel d’ONG chinoises et étrangères, des représentants de la société civile, des autorités publiques et des universitaires spécialistes du domaine, ainsi que sur des sources secondaires.

Contenu : L’émergence des ONG dans le monde et en Chine – Le contexte socio-politique chinois – Le cadre juridique des ONG – Liberté et limites de l’activité des ONG – Les motivations de l’Etat pour limiter l’autonomie des ONG – La politique de l’Etat à l’égard des ONG occidentales – Les facilitations fiscales en faveur des ONG – Développement quantitatif des ONG – Développement qualitatif des ONG – Le financement national et international des ONG – L’impact des ONG – Les motivations des fondateurs des ONG – Le personnel des ONG.

Depuis 2005, M. Paolo URIO est professeur honoraire de l’université de Genève, après avoir été professeur ordinaire en administration et management publics et directeur du mastère en management public. Ses publications récentes portent sur la Nouvelle gestion publique, et plus particulièrement sur les réformes en Chine en comparaison avec l’Occident. Mme YUAN Ying est titulaire d’un bachelor en « International Business Management » (Shanghai), d’un diplôme en langue et culture françaises (Lausanne), et d’un mastère en études asiatiques (Genève). Elle a été assistante de recherche aux universités de Genève et de Lausanne et « Visiting Scholar » au « NGO Research Centre », Université Qinghua (Beijing). »

Autres ouvrages :
China 1949–2019 – From Poverty to World Power, 2019
China Reclaims World Power Status – Putting an end to the world America made, 2018
China, the West and the Myth of New Public Management – Neoliberalism and its Discontents, 2012
Reconciling State, Market and Society in China, 2009.

URIO Paolo et YUAN Ying - L'émergence des ONG en Chine

The mysterious Frog
(La grenouille mystérieuse)

Lucas CHRISTOPOULOS et Kirby RECORD
Moon Willow Press, 2014, 104 p., USD 5,99 pour la version électronique, 20,– pour la version papier.
ISBN 978-1-927685-08-2

Commande de l’ouvrage.

Présentation faite par l’auteur :
« Ouvrage en anglais d’inspiration taoïste. Entre fables, fictions et poèmes, The Mysterious Frog s`adresse aux maux de notre temps et à ceux de tous les temps. Son genre est post-moderne, mais son message est classique. C`est un appel à l’action contre les forces et ceux qui menacent notre planète de destruction. Il est aussi rempli d`humour afin d’éveiller la bonté potentielle qui reste dans le cœur de l`humanité. Le poème qui clôt le livre est simple :  » trouve ce que tu amènes dans cette montagne/écho d’automne, écho de soi « .

Book in English of Taoist inspiration. Blending essay, fable, fiction and poems, The Mysterious Frog boldly addresses the greatest evils of our time and the source of evil for all times. Quite different from anything previously written, its blurring of genre lines and narrative voices are postmodern in approach, but its message is classical. Lyrical, philosophical, historical and fanciful all at once, it is a call for action, and an admonition to those people and forces that are threatening our planet with extinction. It is also filled with humor and hope for the potential goodness still residing in the collective hearts of humankind. The advice in the poem that closes the book is simple: “find what you bring to this mountain within/echoes of autumn, echoes of Self. “ That is to say, the solution lies within you. » »

Né en 1973 à Lausanne, Lucas CHRISTOPOULOS est un Suisse qui a voyagé seul en Chine dès l’âge de dix-sept ans. Inscrit à l’Université des sports de Beijing, il a étudié dans différentes régions afin d’y apprendre divers arts martiaux et autres gymnastiques de santé taoïste. À Beijing, il a appris les arts martiaux traditionnels, principalement dans le quartier de la minorité hui de la rue de Niujie. Lucas CHRISTOPOULOS a aussi voyagé dans la province du Gansu et a suivi les enseignements de maître Huang Baoshan, expert du bâton et des arts de Shaolin, âgé alors de nonante ans. Il s’est aussi intéressé au taiji et au qigong, avant de devenir le disciple de CHEN Xiang, qui pratiquait dans le parc de Ditan au nord de Beijing.
Lucas CHRISTOPOULOS est docteur en arts et sciences de l’Université d’Hiroshima. Il poursuit des recherches sur liens entre le monde hellénistique et la Chine.

Kirby RECORD est né en 1947 dans l’Indiana. Enseignant dans divers universités des États-Unis.

Lucas CHRISTOPOULOS - The mysterious Frog

In den wilden Bergschluchten widerhallt ihr Pfeifen
Als Zürcher Ingenieur beim Bau der Yunnan-Bahn in Südchina 1903−1909

Otto MEISTER
Édité par Sylvia AGNES MEISTER et Paul HUGGER
Préface de M. Thomas WAGNER, président de la Société Suisse-Chine
Zurich, Limmat Verlag, 224 p., 105 photographies, illustrations et cartes, CHF 38.–, € 35.–.
ISBN 978-3-85791-677-9

Résumé tiré du site de l’éditeur :
« Neben den britischen Eisenbahnstrecken im südlichen Afrika gehört die Yunnan-Bahn in Ostasien zu den ehrgeizigsten und spektakulärsten kolonialen Eisenbahnprojekten des vergangenen Jahrhunderts. Auf insgesamt 855 Schmalspurkilometern überquert der Zug von Haiphong (Vietnam) nach Kunming (China) nicht weniger als 173 Brücken und durchfährt 158 Tunnel. Viele Tausende der insgesamt 60 000 einheimischen und etwa 80 Arbeiter der europäischen Subunternehmer starben während des Baus der Eisenbahn, oft an Malaria.

Von 1903 bis 1909 arbeitete der Zürcher Ingenieur Otto MEISTER an der chinesischen Teilstrecke in der Provinz Yunnan bis zu ihrer Fertigstellung mit. Seine privaten Briefe und offiziellen Berichte geben einen fesselnden Einblick in den Alltag dieses gewaltigen Unternehmens in den Schluchten und Sümpfen Südchinas. Die Texte sind reich illustriert durch Bilder aus dem Fotoalbum Otto Meisters. »

« À côté des chemins de fer britanniques en Afrique du Sud, celui du Yunnan fut l’un des projets parmi les plus ambitieux et spectaculaires des chemins de fer coloniaux du siècle dernier en Asie de l’Est. Sur un total de 855 kilomètres de train à voie étroite de Haiphong (Vietnam) à Kunming, le train franchit pas moins de 173 ponts et 158 tunnels. Plusieurs milliers des quelque 60’000 travailleurs locaux et 80 employés des sous-traitants européens sont morts pendant sa construction, souvent du paludisme.

De 1903 à 1909, l’ingénieur zurichois Otto MEISTER a travaillé au tronçon chinois dans la province du Yunnan jusqu’à son achèvement. Ses lettres privées et des rapports officiels donnent un aperçu fascinant de la vie quotidienne de cette énorme entreprise au milieu des ravins et des marais du Sud de la Chine. Le texte est richement illustré par des illustrations tirées de l’album photo de M. MEISTER. »
[traduction SinOptic]

Otto MEISTER est né en 1873 à Horgen. Il est ingénieur diplômé de l’École polytechnique de Zurich (EPFZ). Son premier voyage en Chine date de 1899. Il participe ensuite à la construction du chemin de fer du Yunnan. En 1909, il reprend la représentation de la société Sulzer au Japon. En 1921, il est en charge d’ouvrir le siège de la société Sulzer à Shanghai. Il décède en 1937 à Shanghai.

Pour la version en langue chinoise 笛荡幽谷–1903-1910年一位苏黎世工程师亲历的滇越铁路, voir notre notice correspondante.

Otto MEISTER - In den wilden Bergschluchten widerhallt ihr Pfeifen

Soziale Sicherheit von Schweizer Expats in der Volksrepublik China.
Herausforderungen und Risiken für Expatriates

Michael LAUENER
Wissenschaftliche Studie, 2014, 84 p.
VWL – Internationale Wirtschaftsbeziehungen. ebook : CHF 42,99, livre : CHF 54,99.

Présentation, table des matières et extraits de l’ouvrage (en allemand).

Résumé fourni par l’auteur :

« Herausforderungen und Risiken für Expatriates in China
Die Volksrepublik China als Wirtschafts- und Handelspartner ist in der internationalen Wirtschaftsgemeinschaft heute wichtiger denn je. Schweizer Unternehmen entsenden jährlich zahlreiche Mitarbeiter als Expatriates, die ein halbes Jahr oder länger in China für ihre Schweizer Firma tätig sind. Diese Expats bleiben bei ihrem Schweizer Arbeitgeber angestellt, arbeiten aber im Ausland und unterstehen seit 2011 daher sowohl der schweizerischen als auch der chinesischen Sozialversicherungspflicht.

Doch welche Auswirkungen hat diese Doppelversicherung (Doppelunterstellung) in beiden Sozialversicherungs-systemen auf den Arbeitnehmer?

Dieses Buch bietet umfassend recherchierte Antworten auf alle wichtigen Fragen wie: Was müssen Firmen und Expats über die Rechtslage und Steuern wissen? Wie sieht es mit der Lokalisation in China aus? Gibt es Unterschiede in den verschiedenen chinesischen Provinzen? Was passiert bei Krankheit, Unfall, Mutterschaft, Arbeitslosigkeit oder im Todesfall? Und was sollte beachtet werden, wenn Expats in die Schweiz zurückkehren? »

« Défis et risques pour les expatriés en Chine
La République populaire de Chine en tant que partenaire économique et commercial remplit un rôle plus important que jamais au sein du monde des affaires. Des entreprises suisses envoient chaque année des employés s’expatrier en Chine pour y travailler durant une demi-année ou davantage. Ces expatriés restent employés par leur entreprise, mais, travaillant à l’étranger, ils sont soumis depuis 2011 à la fois à l’assurance sociale suisse et chinoise.

Mais quel est l’effet de cette double soumission aux deux systèmes de sécurité sociale pour l’employé ? Ce livre apporte des réponses documentées à toutes les questions importantes telles que : que doivent savoir les entreprises et les expatriés au plan juridique et fiscal ? Comment se présente le fait d’être localisé en Chine ? Y a t-il des différences entre les diverses provinces chinoises ? Que se passe-t-il en cas de maladie, accident, maternité, chômage ou décès ? Et que doit-il être envisagé lorsque ces expatriés sont de retour en Suisse ? »
[traduction SinOptic]

Michael LAUENER : Geboren am 20. Juli 1965. 1984 bis 1996 Studium der Rechts- und Geschichtswissenschaften an der Universität Bern (Abschluss: lic. phil.). 1996/97 Studium der Geschichts- und Archivwissenschaften an der Philipps-Universität Marburg/Lahn. 2006 bis 2011 Doktorat an der Philosophischen Fakultät der Universität Zürich (Dr. phil.) mit Dissertation in Rechtsgeschichte. 2011/2012 Nachdiplomstudium Executive Master of European and International Business Law M.B.L.–HSG an der Universität St.Gallen.

Michael LAUENER - Soziale Sicherheit von Schweizer Expats in der Volksrepublik China

Des Chinois pour le canal de Panama. Correspondances 1886-1889
Henri ÉTIENNE
Correspondance préfacée et annotée par Laurent TISSOT, professeur d’histoire à l’Université de Neuchâtel
Éditions d’En Bas, en coédition avec le Groupe Ethno-Doc. 2014, 320 p. CHF 38.–.
ISBN 978-2-8290-0469-8

L’édition a été préparée par Gilbert COUTAZ, Marianne ENCKELL, Denise FRANCILLON et Geneviève HELLER, du Groupe Ethno-Doc, avec Laurent TISSOT et la collaboration de Christophe KOENIG.

Communiqué et dossier de presse du 5 mars 2014.

Présentation tirée du site des Éditions d’En Bas :
 »  Un jeune ingénieur neuchâtelois, Henri ÉTIENNE (1862-1927), est engagé par la Compagnie créée par Ferdinand de LESSEPS pour le percement du canal de Panama. Il devra surveiller les commandes de machines. Après avoir fait ses preuves aux États-Unis, il se voit confier une mission secrète : recruter des ouvriers chinois pour creuser le canal. Les lettres qu’il envoie à sa famille entre 1886 et 1889 racontent à demi-mot cette entreprise clandestine ; elles l’aident à faire comprendre aux siens le monde qu’il parcourt en mer et sur terre.

« C’est un peu jeune pour se mêler d’affaires pareilles et un peu d’expériences, de moustache et quelques ans de plus ne nuiraient point à votre fils pour aller chinoiser en Californie, et de là traverser le Pacifique océan. » « Nos Chinois commencent à arriver et les difficultés aussi ; le Chinois qui nous les fournit est un carottier de la plus belle espèce de sorte que nous avons fort à faire pour ne pas nous faire mettre dedans par ce fils du ciel. […] J’ai fait débarquer les mille cent hommes que nous avions rassemblés. Voilà donc nos deux mois d’efforts anéantis et une certaine somme d’argent dépensée en pure perte. « 

Henri ÉTIENNE (1862-1927) est né aux Brenets dans le canton de Neuchâtel où son père tient un atelier d’horlogerie. Ingénieur diplômé de l’Ecole polytechnique de Zurich, il est engagé par la compagnie française qui ambitionne de creuser le canal de Panama. Durant deux ans et demi, il voyage aux États-Unis et en Chine. Après la faillite de l’entreprise, d’autres activités professionnelles l’emmènent en Russie, en Palestine et au Brésil. Après avoir couru le monde entre l’âge de 24 ans et de 29 ans, ce jeune homme ambitieux entame dès lors une brillante carrière de haut fonctionnaire. Son engagement à Berne à l’Office central des transports de chemins de fer, puis sa promotion en 1921 à la tête du Bureau international de l’Union télégraphique donnent une nouvelle orientation à son existence, celle pour laquelle il est avant tout connu.

Henri ÉTIENNE - Des Chinois pour le canal de Panama. Correspondances 1886-1889

La pensée des Chinois
Nicolas ZUFFEREY
Vanves, Marabout, 2014, 396 p.
ISBN-13 9782501095297
(réédition d’un ouvrage paru en 2009)

Présentation de l’éditeur:
« Confucianisme, taoïsme, bouddhisme, les Cent Écoles… La Chine a une pensée riche, originale et complexe, comme en atteste sa culture. Peut-être plus qu’ailleurs, en Chine ancienne comme dans la Chine contemporaine, l’histoire de la société et l’histoire des idées sont inséparables. Loin de notre philosophie occidentale et dépassant l’image traditionnelle qu’on en a, la pensée chinoise s’oriente surtout vers la résolution pratique des problèmes de la société, en partie parce que les grands lettrés ont joué un rôle fondamental et politique dans la société et auprès des plus puissants. Émaillé de nombreuses citations des principaux auteurs, cet ouvrage complet dévoile la profondeur et la complexité d’une tradition souvent méconnue et encore victime de clichés : il donne des repères pour explorer cet univers autre et fournit des clés pour trouver un juste milieu entre une vision moderne, qui fausse parfois les perspectives, et une vision traditionnelle, qui néglige l’importance de cette philosophie pour le monde d’aujourd’hui. Car connaître la pensée chinoise ancienne, c’est aussi mieux comprendre la Chine du XXIe siècle. »

Nicolas ZUFFEREY est professeur de langue et de civilisation chinoises à l’université de Genève. Il a publié de nombreux ouvrages et études sur la pensée chinoise, dont une traduction partielle des Discussions critiques du penseur WANG Chong (Gallimard, coll « Connaissance de l’Orient », 1997) et un ouvrage sur la genèse du confucianisme (Peter Lang, 2003).

Nicolas ZUFFEREY - La pensée des Chinois