Films, CD, DVD

Films Plans-Fixes Jean François BILLETER. De la sinologie à la philosophie
François YANG Heidi en Chine (2020)
YU Hao 于皓 Plötzlich Heimweh / 突然想家 (2019)
Pascal GRECO The Scavengers (2019)
Luc SCHAEDLER A Long Way Home (2018)
Patrik SOERGEL The Other Half of the Sky
Stories of Chinese Business Women (2016)
Michael SCHINDELM The Chinese Lives of Uli SIGG (2016)
Jürg NEUENSCHWANDER The Chinese Recipe – Bold and Smart (2015)
Dodo HUNZIKER Tibetan Warrior (2015)
Musée d’ethnographie de Genève TSAR Teh-yun, maître du qin (2014)
Luc SCHAEDLER Watermarks – Three Letters From China (2013)
Ueli MEIER Tibi und seine Mütter (2013)
Peter ENTELL A Home Far Away (2012)
Maryam GOORMAGHTIGH Heart of Qin in Hongkong (2010)
Villi HERMANN From Somewhere to Nowhere (2008)
François YANG Rêve de Chine (2008)
Christoph SCHAUB et Michael SCHINDHELM Le Nid d’Oiseau. HERZOG et de MEURON en Chine (2008)
Henri ISELIN Transfert (2007)
le retour de Sigmund FREUD dans la Chine post-maoïste
Luc SCHAEDLER Angry Monk – Reflections on Tibet (2005)
Jean-François AMIGUET Au Sud des nuages (2003)

Jean François BILLETER. De la sinologie à la philosophie
Films Plans-Fixes, 2022, 50′
Entretien avec M. Jacques POGET, conduit le 31 mars 2022.
Un DVD (n° 1360) est disponible au prix de CHF 29,–

Présentation tirée du site de Films Plans-Fixes:
«On ne présente plus Jean François BILLETER, éminent sinologue, professeur honoraire de l’Université de Genève, titulaire de la chaire d’études chinoises de 1987 à 1999, date à laquelle il a quitté l’institution pour se livrer à ses propres travaux. Il a consacré sa vie à l’étude de la Chine, passée et présente. Avec son épouse pékinoise, CUI Wen, il a développé une méthode originale de l’enseignement du chinois qu’il évoque de façon très vivante dans cet entretien. Son parcours donne la mesure d’un homme aux intérêts multiples, auteur d’une vingtaine d’ouvrages, brefs pour la plupart, de nature sinologique, mais aussi philosophique et politique. À 83 ans, dans cette conversation avec Jacques Poget, il dit vivre aujourd’hui une nouvelle jeunesse

La plupart des publications de Jean François BILLETER sont présentées dans nos pages correspondantes.

Plans-fixes - Jean François BILLETER. De la sinologie à la philosophie

Heidi en Chine
François YANG, 2020, 82′
En français et en cantonais.

Voir la page correspondante du site de Box Productions
«En 1946, Heidi est confiée par son père à une famille suisse. Elle ne le sait pas encore à cet instant-là mais jamais il ne reviendra la chercher. Plus de soixante-dix ans plus tard plus tard, François YANG interroge sa mère au sujet de son passé. Les souvenirs d’Heidi ne composent qu’une infime partie du puzzle familial. S’ensuit alors un voyage en Chine en quête d’une reconstitution mémorielle. Là-bas, résident encore un frère, un demi-frère et une demi-sœur, qui chacun.e.s témoignent de leur histoire. À travers sa simplicité, le dispositif cinématographique mis en place par François YANG joue un rôle décisif dans cette irruption de la parole tant il est visible qu’il participe de la légitimation de la démarche d’Heidi. Leurs récits mêlent la petite et grande histoire, le destin des membres de la famille persécutée par le Parti communiste chinois racontant également les soubresauts politiques traversés par le pays depuis l’après-guerre. Face à la douleur qui se noue sous ses yeux, Heidi trouve une forme d’apaisement, saisissant enfin qu’elle a peut-être échappé au pire.

François YANG est né en 1978 à Fribourg. De parents d’origine chinoise, il a grandi en Suisse. Il découvre véritablement la Chine lors du tournage de ce documentaire. Diplômé de l’école cantonale d’art de Lausanne (ECAL), il reçoit le prix suisse de la relève pour son court-métrage « One magic evening » (2003). Dès 2004, il réalise plusieurs documentaires de création, notamment présentés en compétition au festival Visions du Réel à Nyon. En 2005, l’État de Fribourg lui octroie une bourse pour séjourner à la cité internationale des arts à Paris. Il poursuit sa formation à l’atelier scénario de la fémis, où il écrit son premier long-métrage de fiction. Depuis, il vit entre Paris et la Suisse. »

En 2008, il est l’auteur du documentaire Rêve de Chine.

François YANG - Heidi en Chine

Plötzlich Heimweh / 突然想家
YU Hao 于皓, 2019, 79′
En chinois et en allemand (sous-titres en allemand, en chinois, en français et en anglais).

Présentations tirées du dossier de presse.
Voir également le site de référence: www.ploetzlichheimweh.ch
«Ich habe einen Ort gefunden, wo ich meine innere Ruhe habe, mich nicht mehr anders fühle.»
YU Hao

Ohne ein Wort Deutsch zu sprechen, zieht die chine­sische Journalistin YU Hao ins Appenzellerland. Die neue Umgebung entdeckt sie voller Neugier und Empathie über 12 Jahre lang durch die Kamera, die sie immer mit sich führt. Entstanden sind wunder­bare Aufnahmen von Landschaften, Begegnungen und Brauchtum des Appenzellerlands. Die junge, rast ­ lose Fernsehreporterin, die «nirgendwo Zuhause war», stösst auf Menschen und Traditionen, in die sie sich verliebt, und findet 8000 Kilometer von ihrem Geburtsort entfernt eine Heimat.

«Plötzlich Heimweh» erzählt offen und ehrlich YU Haos ungewöhnliche Migrationsgeschichte, die ebenso eine Liebes­ und Familiengeschichte ist. Ihr Nachdenken über die Rolle einer Aussenstehenden und passiven Zuschauerin, ihre Reflexion über Zugehörigkeit und ihre Sehnsucht nach Heimat und Geborgenheit verleihen den Bildern nicht nur eine ungewohnt intime Perspektive. Sie sind zudem der Auslöser dafür, dass YU Hao mit anderen Augen auf ihre Kindheit, ihre Familie und ihr Heimatland blickt. Dieser wache, sensible Blick auf das Hier und Dort ist für das Publikum ebenso berührend und bereichernd, wie er es für die Filmemacherin war.

«Wenn man genug weit weggeht, ist man irgend-wann wieder auf dem Heimweg.»
Ueli ALDER, Künstler

«Plötzlich Heimweh» im Programm der solothurner Filmtage 2020 (21-29.1), Nomination für den «Prix du public»

«Sans répit et performante: la jeune cinéaste YU Hao est toujours par monts et par vaux, elle couvre des reportages sur d’autres cultures pour la télévision chinoise et découvre le monde à partir de Pékin jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse de la région idyllique d’Appenzell. Ce voyage met en question ce qui existe et permet de nouvelles perspectives: par amour la Chinoise décide de s’installer en Suisse.

Équipée avec sa caméra YU Hao découvre l’Appenzell inconnu. Elle rencontre ainsi des personnes qui vivent en harmonie avec la nature, qui cultivent les traditions et qui sont ancrées dans leur patrie. Ces rencontres la confrontent à des forts doutes, car le sentiment d’être chez-soi en un seul lieu lui est inconnu. Est-ce que cela peut changer en Suisse?

«Un soudain mal du pays» raconte l’histoire d’une recherche persistante de l’identité et de l’appartenance. YU Hao réussit à relier sa propre histoire de migration à un portrait exceptionnel de la Suisse: elle capture les particularités des moeurs d’Appenzell de tout près et au même temps, pose des questions existentielles d’importance globale. Une confrontation dialogique, qui avec des images fortes couvre tout, de la métropole chinoise jusqu’au Alpstein intouché.»

Communiqué en allemand, dossiers de presse en allemand, en français et en anglais, datés du 26 novembre 2019.

Le film a été retenu parmi les nominés pour le «Prix du public» des prochaines journées cinématographiques de Soleure (du 22 au 29 janvier 2020).

YU Hao - Plötzlich Heimweh

The Scavengers
Documentaire de Pascal GRECO, 2019, 75′
En cantonais (sous-titres en français et en anglais).

Présentation en français tirée du site de Pascal GRECO:
«De nos jours à Hongkong, de nombreuses personnes âgées se retrouvent seules, parfois abandonnées par leurs familles, avec une retraite insuffisante pour couvrir leurs besoins vitaux et leurs charges, comme le loyer, la nourriture ou encore les frais médicaux. Face à cette population vieillissante, l’État, démissionnaire, n’apporte pas son aide. Pour survivre, ces femmes et ces hommes récoltent à longueur de journée des déchets (papier, carton, sagex, canettes en aluminium…) qu’ils revendent au kilo à prix dérisoire. Ces personnes âgées oubliées de tous portent un nom: les scavengers

Pascal GRECO - The Scavengers

A Long Way Home – 《回家路漫长》
Documentaire de Luc SCHAEDLER, 2018, 73′
En chinois (sous-titres en anglais).

Présentation en français tirée du dossier de presse, disponible en allemand, en français et en anglais:
«Cinq figures majeures de la contre-culture chinoise contemporaine sont au centre du film: les plasticiens GAO Brothers, la chorégraphe et danseuse WEN Hui, l’artiste d’animation PI San et le poète YE Fu.
À travers différentes perspectives, ils mettent en lumière, avec courage et un humour subversif, les problèmes de société de leur pays. Ce qui les unit, c’est leur volonté d’affronter un passé marqué par la violence et l’oppression. Pour eux, une société civile se doit d’être démocratique, solidaire et humaine.
A Long Way Home nous transporte dans un voyage fascinant mêlant à la fois le passé récent et obscur de la Chine à la scène culturelle éblouissante du pays. Le film aborde des questions universelles qui, au final, nous concernent tous: quelles valeurs déterminent notre identité culturelle et dans quel monde voulons-nous vivre?
A Long Way Home est un plaidoyer divertissant et émouvant faisant l’éloge de la solidarité humaine.»

Né en 1963 à Zurich, M. Luc SCHAEDLER a suivi des études d’ethnologie et de cinéma et a obtenu un doctorat d’anthropologie visuelle en 2007. Il a travaillé au cinéma zurichois Xenix, puis a participé à la création du ciné-club pour enfant La lanterne magique. Directeur de l’institut d’anthropologie visuelle à l’Université de Zurich de 2006 à 2008, cinéaste et producteur (go between films gmbh, Zurich) depuis 1996, il est l’auteur parmi d’autres réalisations de:
Watermarks – Three Letters From China, (2013, 80′)
Angry Monk – Reflections on Tibet (2005, 97′)
Made in Hongkong (1997, 75′)

Luc SCHAEDLER - A Long Way Home - 《回家路漫长》

The Other Half of the Sky – 《妇女能顶半边天》
Stories of Chinese Business Women
Documentaire de Patrik SOERGEL, 2016, 80′
En chinois (sous-titres en anglais).
www.theotherhalfofthesky.ch

Présentation en anglais tirée du site du documentaire :
«China is changing face. It is the country with the highest number of self made female billionaires. This film explores the incredible transformation taking place in China today, from the perspectives of four of the country’s most powerful businesswomen. They experienced the austerity of China’s cultural revolution, followed by the subsequent economic boom. Though growing up in a patriarchal society, they have risen from nothing and have become symbols of change.

YANG Lan is the queen of Chinese talk-shows for women and owner of one of the leading private media companies in the country. DONG Mingzhu is a tenacious female CEO, heading up the world’s largest manufacturer of air conditioning systems. ZHANG Lan is a tycoon in the luxury restaurant business. ZHOU Yi is a top manager working for a big american IT company.

How they created their empires, what is the social and economic context in which they operate and what is the price they had to pay in terms of their private and family lives: these are the questions which the film sets out to tackle through a series of first-hand accounts given by the subjects. Their stories reflect today’s China: a country which is impatient to turn away from its rural past and become an industrialized, ultramodern economy, yet a country which increasingly has to tread a fine line between communism and capitalism.»

Patrik SOERGEL - The Other Half of the Sky

The Chinese Lives of Uli Sigg
Documentaire de Michael SCHINDELM, 2016, 93′
En suisse-allemand, allemand, anglais, chinois (sous-titres en allemand, français, anglais et chinois).
www.ulisiggmovie.com

Présentation en anglais tirée du site du documentaire :
« A Swiss from the county of Lucerne: Uli SIGG. As a teenager at the World Rowing Championships he discovered that you can be among the world’s best, even when you come from a province in central Switzerland. Subsequently, Uli SIGG wanted to be one of the best. Not just at rowing.

In 1980 he became Vice President of the first joint venture between a Western corporation (Schindler Group) and communist-controlled China. He played an often curios, challenging and decisive role in introducing a market economy in China. He also encountered prominent Chinese politicians and underground artists.

In 1995, the Swiss Federal Counsellor Flavio COTTI appointed SIGG Swiss Ambassador to China, Mongolia and North Korea. In Chinese circles of government it was said that Switzerland had the best diplomat in Beijing. Several nations asked SIGG to mediate the conflicts over the new Panchen Lama.

SIGG hadn’t forgotten how to row. Ambition pushed him forward.

His success as an entrepreneur, as an investor or as a diplomat weren’t enough for him. In the mid-nineties SIGG discovered that no one had really taken an interest in new Chinese artists. Thus he became their most influential collector. SIGG acted as a mentor and mediator for creative luminaries such as Ai Weiwei, Zeng Fanzhi and Cao Fei. His collection became the largest and most diverse of its kind worldwide.

SIGG turned to art because he wanted to understand China. He promised the artists that he will keep many of the collected works only for a limited period of time. One day they must return to China. Once the country is open enough politically, these works will be publicly displayed.

The artists have given him some of their most important works. As of 2015 there are 2,200 pieces in the collection. Nowadays SIGG lives at Castle Mauensee, Switzerland, not far from his birthplace. Yet he remains a global player. He sits on the advisory board of China Development Bank along with Henry KISSINGER and Tony BLAIR; he counsels the Tate, Art Basel or MoMA on questions concerning contemporary Chinese art.

Not to mention he has struck a great deal: 1,500 works of his collection will travel to Hong Kong in 2019 under the condition that M+, the Museum for Visual Culture, will be completed. With that, a significant part of the largest collection of contemporary Chinese art in the world will return to China.

SIGG has fulfilled his self-imposed mission.

He will continue to collect, mentor and support, however, especially for the next generation of artists. Creativity is the only inexhaustible resource, he says, as if he were talking about himself.

Every now and then he rows on the Mauensee. And sometimes genuinely wonders that you can actually be among the best in the world even when you come from a province in central Switzerland.

This film is a journey through the exceptional life of Uli SIGG and the modern history of China since Mao’s death. In it we meet many creative personalities, including Ai Weiwei, Rita SIGG, Cao Fei, Jacques Herzog and Pierre de Meuron and Lang Lang. We visit karaoke bars in Tienzin, Castle Mauensee and the once largest, now abandoned steel factory in China. We experience parties thrown by Hong Kong billionaires and the construction site of the M+ Museum, artist ateliers in Beijing and the nighttime cookshops in Jinhua.

A pig is slaughtered. An art fair is obstructed. An Olympic stadium is built. A Chinese president is greeted. A bridge is crossed. »

Présentation en allemand tirée du site du documentaire :
« Ein Schweizer aus dem Luzernischen: Uli SIGG. Als Jugendlicher entdeckt er bei einer Weltmeisterschaft im Rudern, dass man auch dann zu den Weltbesten zählen kann, wenn man aus der Innerschweizer Provinz stammt. Uli SIGG wollte in der Folge zu den Weltbesten gehören. Nicht nur im Rudern.

1980 wird er Vizepräsident des ersten Joint Ventures zwischen einem westlichen Unternehmen (Schindler Gruppe) und Rotchina. Er spielt eine oft kuriose, schwierige und immer bedeutendere Rolle bei der Einführung der Marktwirtschaft im Reich der Mitte, und er kommt mit chinesischer Politprominenz und Künstlern der Untergrundszene in Berührung.

1995 wird er vom Schweizer Bundesrat Flavio COTTI für vier Jahre zum Schweizer Botschafter für China, die Mongolei und Nordkorea berufen. In chinesischen Regierungskreisen heisst es, die Schweiz hätte den besten Diplomaten in Peking. SIGG wird etwa von mehreren Nationen um Vermittlung beim Konflikt um den neuen Panchenlama ersucht.

Uli SIGG hat das Rudern nicht verlernt. Der Ehrgeiz treibt ihn weiter an. Die Erfolge als Unternehmer, Investor oder Diplomat genügen ihm nicht. Mitte der Neunzigerjahre entdeckt er, dass sich eigentlich niemand für die Kunst des neuen Chinas interessiert. Er sollte ihr einflussreichster Sammler werden. SIGG wird Mentor und Vermittler solcher Berühmtheiten wie AI Weiwei, ZENG Fanzhi oder CAO Fei. Die Sammlung wird die grösste und facettenreichste ihrer Art weltweit.

SIGG wendet sich der Kunst zu, weil er China verstehen will. Er verspricht den Künstlern, viele der gesammelten Werke nur für eine bestimmte Zeit aufzubewahren. Eines Tages sollen sie zurück nach China. Dann, wenn das Land politisch bereit ist, diese Werke öffentlich auszustellen. Und die Künstler geben ihm einige ihrer wichtigsten Arbeiten. Bis 2015 sind es über 2’200. Inzwischen lebt SIGG auf Schloss Mauensee, nicht weit von seinem Geburtsort entfernt. Aber er ist der Global Player geblieben. Er sitzt mit Henry KISSINGER und Tony BLAIR im Advisory Board der China Development Bank, berät die Tate, die Art Basel oder das MoMa in Fragen zur chinesischen Gegenwartskunst. Und er hat einen grossen Deal gemacht: 1’500 Werke seiner Sammlung werden 2019 nach Hong Kong wandern, wenn dort das Museum für Visuelle Kultur M+ fertiggestellt sein wird. Damit geht ein wesentlicher Teil der grössten Sammlung chinesischer Gegenwartskunst weltweit zurück nach China.

SIGG hat die Mission, die er sich auferlegt hatte, erfüllt.

Jedoch wird er weiter sammeln, beraten und vor allem die nächste Generation von Künstlern fördern. Kreativität sei die einzige Ressource, die unerschöpflich ist, sagt er. Als spräche er über sich selbst.

Hin und wieder rudert er heute auf dem Mauensee. Und wundert sich manchmal, dass man tatsächlich zu den Weltbesten zählen kann, selbst wenn man aus der Schweizer Provinz stammt.

Der Film ist eine Zeitreise durch die ungewöhnlichen Leben Uli SIGGs und die moderne Geschichte Chinas seit dem Tod Maos. Wir begegnen zum Beispiel Ai Weiwei, Rita SIGG, CAO Fei, Jacques HERZOG und Pierre DE MEURON oder LANG Lang. Wir besuchen Karaoke Bars in Tienzin [Tianjin], das Schloss Mauensee und das einst grösste, heute verlassene Stahlwerk Chinas. Wir erleben Parties von Hongkonger Milliardären und die Baustelle des Museums M+, Künstler-ateliers in Peking und die nächtlichen Garküchen von Jinhua.

Ein Schwein wird geschlachtet. Eine Kunstmesse abgehalten. Ein Olympiastadion gebaut. Ein chinesischer Präsident begrüsst. Eine Brücke überschritten. »

Michael SCHINDELM was born in 1960 in Eisenbach, Germany. He’s a writer, filmmaker, performing arts expert and cultural advisor for international organisations.

Michael SCHINDELM est né en 1960 à Eisenbach en Allemagne. Il est écrivain, réalisateur de film, expert en matière artistique et culturelle pour des organisations internationales.

Michael SCHINDELM - The Chinese Lives of Uli Sigg

The Chinese Recipe – Bold and Smart
Documentaire de Jürg NEUENSCHWANDER, 2015, 95′
En anglais, chinois, suisse-allemand.
www.eatanddigest.com

Présentation :
« Le réalisateur Jürg NEUENSCHWANDER a vécu six ans à Shanghai. Dans son dernier film, il raconte trois histoires d’individus qui, dans un État dirigé d’une main ferme, vivent et commercent avec curiosité et compétence, animés par de sympathiques ambitions et une dose de roublardise : ZHOU construit des chaînes stéréo « meilleures que l’original ». Les plans de construction, il les trouve sur l’internet, les composants, dans les décharges publiques, et les clients, sur son webshop. Un groupe industriel suisse se lance lui aussi dans la copie en fusionnant avec une entreprise de contrefaçon plutôt que de la traîner en justice. Enfin, un groupe de bricoleurs de drones caresse un grand rêve et part chercher fortune en Californie. »

Jürg NEUENSCHWANDER est né en 1953 dans l’Emmental. En 1978, il fonde Container TV, AG für Film und Fernsehproduktion. Il est réalisateur et producteur de documentaires pour le cinéma et la télévision, s’occupe de divers projets artistiques et enseigne à la Hochschule der Künste Bern (Haute École des arts de Berne) et à l’Université Tongji de Shanghai. Il vit à Berne et à Shanghai.

Jürg NEUENSCHWANDER - The Chinese Recipe - Bold and Smart

Tibetan Warrior
Documentaire de Dodo HUNZIKER, 2015, 84′
En anglais.
www.tibetanwarrior.com

Présentation tirée du site du film :
«The true story of one man’s fight for freedom. For more than 60 years Tibetans have been fighting Chinese oppression. But their non-violent struggle appears to be in vain. Now, as a new form of peaceful protest, Tibetans are setting themselves on fire. Loten Namling – an exiled Tibetan and musician living in Switzerland – is deeply disturbed by such self-destructive action. So he sets off from Europe to India, on a one-man mission to meet top politicians, experts and young radicals. He himself becomes increasingly radical and is on the verge of violent protest. Finally he ends up at The Office of the Dalai Lama in India to seek the advice of the exiled Tibetan leader.»

Biographie dans le site de doklab:
Dodo HUNZIKER ist Filmemacher/Produzent und lebt und arbeitet in Bern. Sein erster Kinodokumentarfilm « Tibetan Warrior » wurde im Kino und Fernsehen und auf VOD-Plattformen wie Netflix und iTunes ausgewertet und in acht Sprachen übersetzt. HUNZIKER arbeitete als Produzent und Creative Director am preisgekrönten Film « Bottled Life » mit und führte Regie bei zwei Episoden von « SRF Sommerchallenge ». Geboren 1973. Nach der Ausbildung zum Grafiker 1995 ist HUNZIKER als freischaffender Videoeditor tätig. Bis er im Jahr 2000 die Leidenschaft zum Dokumentarfilm entdeckt. Im Selbststudium und mit diversen Workshops in der Schweiz und in New York möbelt er sein Filmhandwerk auf und studiert 2005/2006 an der PCFE Filmschule in Prag. 2006 gründet Dodo HUNZIKER zusammen mir Urs SCHNELL die Produktionsfirma DokLab GmbH, realisiert und produziert seither Dokumentarfilme für Kino und TV. 2016 Weiterbildung im Serien-Bereich an der Winterclass Serial Writing von EPI/HFF in Berlin und bei John Truby’s Masterclass.

Dodo HUNZIKER - Tibetan Warrior

CD CHINE TSAR Teh-yun (1905-2007), maître du qin
Enregistrements réalisés en 1956 et entre 1966 et 1989
Musée d’ethnographie de Genève
Texte de Georges GOORMAGHTIGH
Coffret de 2 CD
CD AIMP CVIII-CIX / VDE-1432-33, 2014, CHF 40,–.
Commande dans le site du MEG.

Présentation tirée du site du Musée d’ethnographie de Genève :
« Poète et calligraphe, Madame TSAR Teh-yun (CAI Deyun, 1905-2007) fut également une fervente musicienne et un maître éminent. Elle consacra une bonne partie de sa longue existence à enseigner le qin, l’antique cithare à sept cordes, à une époque où, en Chine, l’héritage de la culture ancienne était menacé de disparition. Cette musique raffinée et exigeante, conçue par les lettrés comme un moyen de connaissance de soi, est ici captée sur le vif par les élèves du maître dans le lieu même où elle était enseignée, « La chambre de l’insondable vertu du qin ». »

TSAR Teh-yun (CAI Deyun, 1905-2007), maître du qin - CD

Watermarks – Three Letters From China
Documentaire de Luc SCHAEDLER, 2013, 80′
En anglais, français, allemand et chinois.
www.watermarksthefilm.ch

Le film raconte, en plusieurs étapes, les difficultés auxquelles le développement de la Chine moderne expose ses habitants : près de Yangshuo [à Jiuxiancun, Région autonome zhuang du Guangxi], à Minqin [Province du Gansu] et Wusutu [Mongolie-intérieure], deux régions dévastées par les mines de charbon au Nord du pays, et à Chongqing, la ville tentaculaire au bord du Yangzi.

Tiré de go between films, le site du producteur :
« Anhand von drei Stationen erzählt Watermarks in eindrücklichen Bildern von einem faszinierenden Land im Umbruch. Der chinesische Bauernsohn WEI Jihua und seine Frau bringen sich und ihren kleinen Sohn als Wanderarbeiter im apokalyptischen Kohlenbaugebiet von Wusutu durch. Während sie die Zukunft im industriellen Ballungszentrum sieht, möchte er auf den abgelegenen und unwirtschaftlichen Hof seiner Eltern 600 Kilometer weit entfernt zurückkehren.

Im trügerisch-idyllischen Jiuxiancun sprechen ein ehemaliger Landbesitzers und der pensionierte Parteisekretär über die unbewältigte Vergangenheit. Deutlich wird, wie schwierig und schmerzhaft es für die Menschen in der Dorfgemeinschaft immer noch ist, die Geschichte des politischen Terrors zu verarbeiten.

Schliesslich begegnen wir im urbanen Moloch am längsten Fluss Chinas, in Chongqing, der burschikosen Chaomei, die ihre Rolle als junge Frau im modernen China neu definiert. Ihre mutigen und entschlossenen Versuche ihr Leben selbstbestimmt zu gestalten, stehen im Kontrast zum einfachen Leben ihrer Eltern auf einem kleinen Fischerboot.

Drei Regionen im Riesenreich der Mitte, verschiedene Schicksale aus mehreren Generationen: In beeindruckender Offenheit erzählen die Protagonisten von der vertrackten Gegenwart, der unbewältigten Vergangenheit und ihren zaghaften Schritten in die Zukunft. In Zusammenarbeit mit dem Sinologen und langjährigen Chinakenner Markus Schiesser, zeichnet Regisseur Luc SCHAEDLER in Watermarks ein vielschichtiges Bild der Befindlichkeit der Menschen dieses komplexen Landes. »

Adresse de contact :
go between films gmbh
Luc SCHAEDLER
Tellstrasse 3
8004 Zurich

Né en 1963 à Zurich, Luc SCHAEDLER a régulièrement collaboré depuis 1986 avec le cinéma Xenix. Il a suivi des études d’ethnologie et de cinéma à l’Université de Zurich. Il a réalisé plusieurs films, écrit de nombreux articles sur le Tibet et le bouddhisme. De 1998, il est réalisateur indépendant et producteur de films. De 2006 à 2008, il a été responsable du Département d’anthropologie visuelle au Musée ethnologique de l’Université de Zurich.
Autres films en lien avec le monde chinois :
Angry Monk – Reflections on Tibet (2005, 97 mn)
Made in Hongkong (1997, 75 min.)

Watermarks - Three Letters From China - Film de LUC SCHAEDLER

Tibi und seine Mütter
Documentaire d’Ueli MEIER, 2013, 72′, CHF 32,80
En suisse-allemand, tibétain avec sous-titres en allemand. Autres sous-titres disponibles en anglais et en français.
Existe sous forme de DVD.
EAN : 7619947105018

Tiré du site du film :
« 1963 wird das siebenjährige Tibeter Flüchtlingskind TIBI Lhundub Tsering aus dem Kinderheim in Dharamsala von einer privaten Hilfsorganisation zu seiner Pflegemutter in die Schweiz gebracht. Seine in Indien zurückgebliebene Mutter weiss nichts davon. Über vier Jahrzehnte später reist Tibi mit seiner Familie zu seiner alt gewordenen Mutter in die Flüchtlingssiedlung in Bylakuppe. Für seine kleinen Schweizer Kinder wird es die erste Begegnung mit der fremden Welt ihrer tibetischen Grossmutter sein. Der Film begleitet Tibi auf der Reise nach Indien zu seiner Mutter – und besucht seine Pflegemutter im Zürcher Oberland. Schmerzlich drängt das Erlebte aus den Erinnerungen zurück in die Gegenwart. »

« En 1963, Tibi Lhundub Tsering, âgé alors de 7 ans, est amené depuis un home pour enfants de Dharamsala pour être remis à sa mère adoptive en Suisse. Restée en Inde, sa mère ne sait rien de lui. Quatre décennies plus tard, Tibi, accompagné de sa propre famille, se rend au camp de réfugiés de Bylakuppe [ville de l’État du Karnataka] pour voir sa vieille mère. Pour ses petits-enfants suisses, ce sera leur première rencontre avec le monde inconnu de cette grand-mère tibétaine. Le film suit Tibi durant ce voyage vers sa mère en Inde – et rend visite à sa mère adoptive dans l’Oberland zurichois. Les réminiscences du passé reviennent douloureusement au présent. » [traduction SinOptic]

Après la fuite du dalaï-lama en 1959, le Conseil fédéral avait autorisé l’entrée en Suisse de 1’000 réfugiés tibétains. Avant même cette décision, Charles AESCHIMANN, un industriel d’Olten, sur une base entièrement privée, avait lancé une campagne pour faire adopter des enfants tibétains. Finalement, 156 seront adoptés en Suisse entre août 1961 et avril 1968. Toutefois, parmi ces enfants placés en Inde et proposés à l’adoption dans notre pays, seulement 19 étaient des orphelins, 92 avaient encore leurs deux parents et 45 au moins l’un des deux.

Adresse de contact :
Tibifilm
Zimmerlistrasse 12
CH-8004 Zürich

www.tibifilm.ch

Voir également :

  • le dossier de presse en allemand et en anglais
  • Die tibetischen «Waisenkinder», die keine Waisen waren
    Article de Marcel GYR dans la Neue Zürcher Zeitung du 11 septembre 2013
  • Lettre confidentielle du 13 février 1963 de M. Jacques-Albert CUTTAT, ambassadeur de Suisse en Inde, au Département politique fédéral.
    M. l’ambassadeur CUTTAT écrit notamment :
    « Wie Sie wissen, ist am 29. Januar eine dritte Gruppe von tibetanischen Kindern in die Schweiz weggeflogen. Meine Frau und ich haben am Tage vor ihrer Abreise auf der Residenz von ihnen Abschied genommen. Bei dieser Gelegeheit wurde meine Aufmerksamkeit darauf gelenkt, dass ein guter Teil der in Familien aufgenommenen Kinder keine Vollwaizen sind, sondern noch beide oder doch einen Elternteil besitzen und dass verständlicherweise der Dalai Lama deren Rückkehr nach Indien oder Tibet befürwortet. »
    En annexe figure une lettre du dalaï-lama à M. Charles AESCHIMANN, datée du 21 août 1962.
    Source : Soulèvement populaire au Tibet, 10 mars 1959, page du site des Archives fédérales suisses.
  • Charles AESCHIMANN, Bericht über die Aufnahme von Tibeter Pflegekindern in Schweizer Familien,
    Olten, 1968, 102 p.
Tibi und seine Mütter - Film d'Ueli MEIER

A Home Far Away
Documentaire de Peter ENTELL, 2012, 100′
En anglais, sous-titré en français
www.ahomefaraway.com

Tiré du site du film :
« L’incroyable destinée d’un couple hors du commun. Après la seconde guerre mondiale, Lois SNOW joue au théâtre à Broadway, à la télévision et dans des films à Hollywood. Son mari, Edgar SNOW, est mondialement connu : pionnier passionné par la Chine, il est le premier journaliste à avoir filmé et interviewé Mao Zedong. Soupçonnés par les autorités américaines de sympathiser avec les communistes, Ed et Lois apprennent avec désarroi qu’ils sont sur liste noire. Ils décident alors de s’exiler avec leurs deux jeunes enfants. Ils posent leurs valises en Suisse [en 1959], à mi-chemin entre la Chine et l’Amérique, en quête d’une nouvelle demeure. Une histoire de révolution, d’utopie, de désillusion et d’espoir… »

Peter ENTELL est né en 1953 à New York. Après des études d’anthropologie et médias, il s’établit en Suisse en 1975. Il travaille alors pour différentes organisations des Nations unies en Afrique, en Asie et en Europe, réalisant des sujets sociaux, politiques et environnementaux. A partir de 1982, il se met à tourner et produire des œuvres plus personnelles.

M. Edgar PARKS SNOW (1905-1972) avait épousé en première noce Mme Helen FOSTER (1907-1997). Après un divorce prononcé en 1949, il épouse Mme Lois WHEELER. Il succombe à un cancer en Suisse en 1972.
Née le 12 juillet 1920 à Stockton en Californie, Mme Lois WHEELER SNOW est décédée le 3 avril 2018 à l’hôpital de Nyon.

Peter ENTELL - A Home Far Away

Heart of Qin in Hongkong
Film documentaire musical réalisé par Maryam GOORMAGHTIGH, 2010, 52′
En cantonais

DVD sous-titré en chinois, en anglais et en français. Contient également un livret (principalement en chinois).

Tiré du site du film :
« Nous plongeons au cœur des activités d’une société de musiciens qui pratiquent et transmettent l’art du qin (cithare classique à sept cordes de soie). Les élèves du maître TSAR Teh-yun (1905-2007), une des plus éminentes représentantes de la tradition des arts lettrés chinois, font perdurer cette tradition musicale vieille de plus de 3000 ans dans le tumulte de la vie hongkongaise. »

Maryam GOORMAGHTIGH, née à Genève en 1982, commence l’apprentissage du qin à l’âge de treize ans avec son père Georges GOORMAGHTIGH. Après des études de cinéma à l’INSAS en Belgique, elle réalise plusieurs courts-métrages et son premier long-métrage documentaire « Le fantôme de Jenny M » est sélectionné au festival « Visions du réel de Nyon » en 2009. En 2010, à la demande de la « Deyin Qin Society », elle réalise un documentaire musical autour de l’héritage laissé par Mme TSAR Teh-yun à Hong-Kong.

www.maryamgoormaghtigh.com

Maryam GOORMAGHTIGH - Heart of Qin in Hongkong

From Somewhere to Nowhere
Film documentaire réalisé par Villi HERMANN, 2008, 86′

Tiré du site du film :
« Le cinéaste Villi HERMANN fait trois voyages en Chine, en 2006, 2007 et 2008 avec Andreas SEIBERT, un photoreporter suisse qui vit à Tokyo et travaille pour de grandes revues internationales (NZZ Folio, DU, Weltwoche, Stern, Tagesanzeiger Magazin, Bilanz, Merian, Newsweek, Time Magazine, New York Times, Washington Post, Le Monde2, The Independent Magazine).
Andreas SEIBERT capte des histoires de la vie quotidienne d’une Chine qui change de façon fulgurante. Depuis plusieurs années il s’intéresse au problème des migrants de l’intérieur (les mingong), en effet 150 millions de paysans quittent les zone rurales pour les mégalopolis.
Dans le film From Somewhere to Nowhere, le cinéaste et le photographe traversent la Chine du nord au sud et d’est en ouest. Ils accompagnent aussi un migrant durant le long voyage qui le reporte dans sa province natale, le Sichuan, une région rurale de forte émigration. »

www.imagofilm.ch

Sur l’ouvrage de photographies d’Andreas SEIBERT, voir la notice correspondante.

From Somewhere to Nowhere

Rêve de Chine
Film documentaire réalisé par François YANG, 2008, 52′

Tiré du site du film :
«  Muriel, Camille et Bénédicte quittent leur village fribourgeois pour la Chine, où leur père monte une usine. La famille s’installe dans le Suzhou Industrial Park, un quartier très moderne d’une ville proche de Shanghai. Tandis que le père est submergé par son travail, la mère s’inscrit avec ses filles à l’université pour apprendre le chinois. Très vite, les filles aînées éprouvent le désir d’échapper à leur condition d’expatriés. Perdues dans cet univers si différent, elles tentent de se faire des amis chinois. Elle confrontent leurs rêves d’indépendance à ceux des jeunes chinois, plus préoccupés par la réussite et le bien-être matériel. Au fil des jours, la solitude de la famille fait place à la découverte du quotidien chinois, en pleine émulation.

François YANG est né en 1978 à Fribourg. De parents d’origine chinoise, il a grandi en Suisse. Il découvre véritablement la Chine lors du tournage de ce documentaire. Diplômé de l’école cantonale d’art de Lausanne (ECAL), il reçoit le prix suisse de la relève pour son court-métrage « One magic evening » (2003). Dès 2004, il réalise plusieurs documentaires de création, notamment présentés en compétition au festival Visions du Réel à Nyon. En 2005, l’État de Fribourg lui octroie une bourse pour séjourner à la cité internationale des arts à Paris. Il poursuit sa formation à l’atelier scénario de la fémis, où il écrit son premier long-métrage de fiction. Depuis, il vit entre Paris et la Suisse. »

www.revedechine-lefilm.ch

François YANG - Rêve de Chine

Le Nid d’Oiseau. HERZOG et de MEURON en Chine
Réalisé par Christoph SCHAUB et Michael SCHINDHELM, 2008, 88′, CHF 45.–

Tiré du dossier de presse :
« Bauen zwischen zwei Kulturen, zwei architektonischen Traditionen, zwei politischen Systemen. Der Dokumentarfilm von Christoph SCHAUB und Michael SCHINDHELM verfolgt verschiedene Projekte der Basler Star-Architekten Jacques HERZOG und Pierre de MEURON in China: Das « National Stadium » für die Olympischen Spiele 2008 in Peking und ein ganzer Stadtteil in Jinhua. Im einen Fall entwerfen sie für den internationalen Auftritt Chinas, im anderen für die ganz alltäglichen Bedürfnisse der Bevölkerung. »

Dossier de presse (en allemand, pdf, 17 p., 544 kb)

Pour les commandes, voir le site du film.

Bird's Nest

Transfert
Le retour de Sigmund FREUD dans la Chine post-maoïste
Henri ISELIN, DVD, 2007, CHF 30.–

Présentation tirée de la jacquette du DVD :

« Critiquée en Occident, la psychanalyse connaît des jours meilleurs en Orient. Interdits après l’accession de MAO Zedong au pouvoir en 1949, les écrits de Sigmund FREUD retrouvent de la vigueur aujourd’hui en Chine, sous l’impulsion d’une jeune génération de thérapeutes chinois et étrangers.

« Transfert » aborde le dernier chantier ouvert par ceux qui croient encore à sa nécessité. Comme ailleurs, la parole s’inscrit parmi les outils utiles pour soigner les troubles mentaux. Elle sert également de support aux habitants en perte de repères dans un pays subissant de profondes mutations.

La rencontre entre la psychanalyse et la Chine, une histoire en train de se construire, soulève pourtant de nombreuses questions.

L’inconscient chinois est-il structuré comme l’inconscient occidental ? Peut-on utiliser un modèle privliégiant le sujet alors que la tradition accorde la primauté à la communauté ? La piété filiale, pierre angulaire de l’organisation sociale chinoise, va-t-elle succomber aux mutations économiques ? Le pouvoir va-t-il tolérer une discipline, qui, si elle n’est pas révolutionnaire, n’en est pas moins subversive, et pose en définitive la question de la liberté de parole ? »

Un film documentaire d’Henri ISELIN. Présentation et commande du DVD dans le site Les productions en exil.

Adresse utile :
Henri Iselin
les productions en exil
c/o Kalonji
9, rue Pré-Jérôme
CH-1205 Genève
Suisse
Courriel

Transfert, Henri ISELIN

Angry Monk – Reflections on Tibet (2005)
Luc SCHAEDLER, Suisse, 2005 1:1,85, 35mm, couleur, 97 min., v.o. sous-titrée.

Présentation extraite du site internet du film :
« En parcourant la vie de ce moine peu orthodoxe, ce voyage filmique dans le temps nous permet de découvrir le Tibet ancestral tout en allant à l’encontre de bien des clichés. De nombreux enregistrements historiques, uniques et rares, sont montrés pour la première fois au grand public. Mais le film est loin de s’en tenir exclusivement au passé, il oscille délicatement entre tradition et modernité : des images d’archives de monastères et de caravanes de voyageurs sont mises en relations avec des scènes de discothèques ou avec des images d’autoroutes à Lhassa, sur les bords desquelles les pèlerins se prosternent, par exemple, pour pouvoir prier tout autour de leur lieux saints. ANGRY MONK nous fait pénétrer dans un monde fascinant où le passé foisonnant se heurte avec fracas, et, de toute part, à la société actuelle.
Mais ce roadmovie nous raconte aussi l’histoire d’un homme qui partit à la recherche de ce qui pourrait faire sortir le Tibet ancestral de sa torpeur. Un rebelle curieux de tout ce qui est nouveau, un étranger dans son pays et un sans patrie à l’étranger — un nomade entre deux mondes. »

Né en 1963 à Zurich, Luc SCHAEDLER a régulièrement collaboré depuis 1986 avec le cinéma Xenix. Il a suivi des études d’ethnologie et de cinéma à l’Université de Zurich. Il a réalisé plusieurs films, écrit de nombreux articles sur le Tibet et le bouddhisme. De 1998, il est réalisateur indépendant et producteur de films. De 2006 à 2008, il a été responsable du Département d’anthropologie visuelle au Musée ethnologique de l’Université de Zurich.

Autres films en lien avec le monde chinois :
Watermarks – Three Letters From China (2013, 80 mn)
Made in Hongkong (1997, 75 min.)

Angry Monk, Luc SCHAEDLER

Au Sud des nuages
Jean-François AMIGUET, Suisse, 2003, 81 min., français.
Avec Bernard VERLEY, François MOREL, Maurice AUFAIR, Jean-Luc BORGEAT, Jean-Pierre GOS, Zoé, Delphine CRESPO, Ariunzaya TSOGOO.
Musique : Stimmhorn, Laurence Revey; scénario : Anne GONTHIER, Jean-François AMIGUET; directeur de la photographie: Hugues RYFFEL.Résumé tiré de la page internet du site de Pathé :
« Adrien, septante ans, est un roi sur ses terres. De son alpage de Tsaté, où il vit seul avec ses vaches, il domine les villages du val d’Hérens, se rit de l’agitation humaine et parle aux étoiles. Valaisan têtu et dur à cuir, grand braconnier devant l’Eternel, rebelle par principe, l’oeil droit, la parole rare mais péremptoire, il est à la fois craint et respecté – dans la vallée, on l’appelle « Dieu », et il n’est pas loin d’y croire.
Il lui faudra un long voyage (jusqu’en Chine !), et bien des surprises, bien des rencontres, et même un bon ange, pour comprendre qu’il n’était roi que parce qu’il était seul, pour renouer avec sa fragilité si longtemps niée, et pour avoir envie, avant qu’il ne soit trop tard, de rejoindre les autres dans leur médiocre, mais si vivante humanité. »Présentation tirée du site Swissfilms :
« Jean-François AMIGUET est né en 1950 à Vevey (Suisse). Après une licence en Sciences politiques à l’Université de Lausanne, il se tourne vers le cinéma, travaille d’abord comme technicien sur plusieurs films, notamment pour les cinéastes Alain TANNER, Marcel SCHÜPBACH et Yves YERSIN. Simultanément, il réalise des courts métrages documentaires, avant de se lancer dans une trilogie (entre 1980 et 1993) de longs métrages – Alexandre, La Méridienne, L’Écrivain public – sur les incertitudes du coeur. Il est également l’auteur de nombreuses productions pour «Passe-moi les jumelles», «Temps Présent», «Viva», «Les Grands Entretiens» (Télévision suisse romande). En 1991, il fonde avec Bertrand LIECHTI la société de production Zagora Films SA à Genève, coproductrice de son quatrième long métrage de fiction Au Sud des nuages (2003). Il est en outre co-fondateur de la Fondation vaudoise pour le cinéma, ainsi que de l’ARC (Association romande pour le cinéma). »
Au sud des nuages, Jean-François AMIGUET